Résumé des livres 1 et 2

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1- Depuis  son l’origine galiléenne, la physique moderne s’est construite principalement sur l’idée que la nature parle le langage de la mathématique. Il s’agit aujourd’hui d’opérer une rupture avec cette approche essentiellement formelle et d’élaborer une théorie physique déduite rigoureusement d’un certain nombre de principes posés a priori comme logiquement nécessaires pour fonder le mouvement. Ces principes sont les suivants :

1- Le mouvement d’un corps à une vitesse infinie est impossible

2- Le mouvement d’un corps mu par une énergie infiniment petite est impossible

3- Le mouvement d’un corps sans résistance est impossible

4- Le mouvement qui n’est pas celui d’un objet physique réel est impossible

En conséquence la théorie interroge en amont  la relativité en sa base fondatrice: la définition insuffisante des propriétés de l’espace qui ne permet pas de fonder véritablement les lois essentielles du mouvement.

De même la multiplication des phénomènes observés dans le vide quantique ( fluctuations et énergie du vide, création/annihilation de particules éphèmères etc) pousse à conclure que ces phénomènes ne sauraient être sans qu’un objet physique réel en soit la cause.

Ils affirment consécutivement la nécessité d’une substance constitutive de l’espace pour transmettre un mouvement à distance dont les propriétés sont radicalement différentes de l’ancien éther. Ce retour vers les fondations de la physique du XXeme siècle ne signifie nullement une régression et encore moins une négation des immenses acquis de cette science mais tout au contraire permet d’en consolider et d’en approfondir les bases théoriques.

Cette démonstration s’effectue en conciliant deux propriétés de ce milieu jusqu’à présent considérées comme contradictoires  : une grande densité permettant le déplacement des ondes à la vitesse de la lumière et l’extrême fluidité de cette substance autorisant la translation des corps aux faibles vitesses. Il est donné une «réalité réelle» aux champs électromagnétique et gravitationnel et une origine aux événements et phénomènes ayant cours dans le «vide quantique».

La substance de l’espace, ou prématière, manifeste sa réalité sous la forme «classique» des ondes électromagnétiques dont le mouvement est celui-là même de cette substance. Ces ondes EM ont un statut et des propriétés biens distincts des corpuscules.

2- L’extension du champ d’application des nouveaux principes contraignent à une révision des concepts classiques et relativistes d’inertie et de mouvement. La résistance de la substance de l’espace représente dorénavant le mode premier d’inertie qui interdit aux corps d’atteindre une vitesse illimitée.

La théorie justifie une vitesse limite qui est celle de la lumière, qui a fait l’objet d’une démonstration insuffisante dans la relativité. Ses propriétés permettent de comprendre l’origine et la cause physique d’une énergie minimale correspondant à la constante h de Planck. Il s’agit d’une avancée sur la voie de l’unification de la physique qui ne pouvait s’effectuer qu’en consolidant les bases de la théorie du mouvement. Celui-ci est désormais encadré entre deux limites  : les repos et mouvement absolus.

3- La théorie réaffirme le principe d’une invariabilité de la masse-énergie et interdit la possibilité d’une croissance infinie de sa masse par l’existence d’une résistance externe au déplacement d’une particule. Elle interprète autrement – sans les modifier aucunement – les équations de Lorentz , ce qui permet de bien mieux comprendre pourquoi les seuls photons et ondes sont contraints à l’existence à cette condition de vitesse limite. Ce principe modifie l’analyse du fonctionnement des particules et des rapports masse-énergie tout en donnant une explication cohérente de l’origine de la résistance radiative lors de l’accélération des particules.

4- Il est fait une distinction entre le mouvement DE la prématière sous forme d’ondes et de photons et DANS la prématière (corps de matière). Les propriétés de l’onde et du photon sont distinguées et il est expliqué comment s’effectue la transition entre ces deux objets physiques. De même, il est procédé à une analyse du processus de passage du photon aux particules, ce qui permet d’établir un continuum dans le changement d’état de la prématière qui représente un processus réversible:

prématière -> onde -> photon -> particule -> photon -> onde -> prématière

Il est démontré que la matière a pour origine la substance de l’espace ou prématière.

La dualité onde-corpuscule du photon est éclaircie sur une base mécanique et l’idée d’un cycle réversible entre matière et rayonnements va avoir d’importantes répercussions dans la définition du cycle de l’Univers.

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5 – Les nouveaux principes proposent une interprétation mécanique de l’équation E = mc² . Elle exprime l’énergie d’un mouvement qui anime une particule et auquel on ne saurait porter atteinte sans annihiler celle-ci. L’équivalence masse-énergie trouve dans la théorie une légitimité mécanique par application du principe qu’il ne saurait y avoir d’énergie sans mouvement et de mouvement sans le support d’un objet ayant statut de réalité. L’énergie de masse d’une particule est préservée pour autant qu’elle perpétue sa rotation de spin.

L’émergence des particules par paires a une origine mécanique et constituerait l’unique procédé de création de matière. La description précise de ce procédé permet d’expliquer l’absence d’antimatière dans l’Univers en démontrant comment les 1+(1+1) particules permanentes ( proton+électron et neutron) sont créées simultanément. Il en résulte que les proton et neutron ne peuvent être à l’origine qu’antiparticules l’une de l’autre malgré leur différence de masse.

6 – En conséquence: la charge électromagnétique résulterait des mouvements et du sens de rotation dit de spin des particules. Tous les phénomènes électromagnétiques ont pour cause l’énergie de masse et le mouvement des particules. L’absence de réactivité électromagnétique, l’état neutre de certaines particules est expliqué déductivement.

Les principes mécaniques d’union et de répulsion entre particules chargées peuvent être mis à jour. L’énergie de liaison trouve également sa cause en application du principe d’invariabilité de la masse-énergie. Il est postulé que seule une infime différence de masse entre proton et neutron permet leur liaison. La théorie simplifie la description du fonctionnement mécanique de l’atome.


2 – COSMOPHYSIQUE

La théorie récuse la conception selon laquelle le big-bang serait à l’origine de la création de toute la matière universelle , tout autant que celle d’une expansion de l’Univers. Cette cosmologie est  fondée essentiellement sur une aporie:

il est en effet totalement inconcevable que l’univers puisse surgir du néant par application stricte du principe: ex nihilo nihil fit

Elle critique le caractère irréaliste et  certaines affirmations inobservables d’une cosmologie axée sur une singularité mathématique initiale, sans aucune justification « en raison représentative », comme étant la conséquence du non respect de ce principe absolument et définitivement incontournable.

Elle postule le caractère incréé de l’espace-univers dont la substance EST de toute éternité comme non finie spatialement. Elle démontre que la matière ne saurait surgir ex nihilo comme le suppose cosmologie du big bang, mais à partir d’un lieu: l’espace et d’une substance, celle de l’espace.

Le cycle de l’Univers, son dynamisme interne, serait rythmé par les périodes de création de matière et de retour de celle-ci à sa substance originelle. La cosmophysique nouvelle propose d’appuyer ses développements sur la structure de l’Univers tel qu’il est observable aujourd’hui. Il s’agit de retranscrire les lois intangibles de son évolution qui concilie immuabilité et mouvement en posant le cadre d’un espace-univers éternel et incréé comme condition de la création permanente de matière.

1- La théorie propose une conception alternative de la genèse des étoiles qui ne résulterait pas de l’effondrement d’un nuage de gaz interstellaire:

les astres naissent et se développent par accumulation de leur matière constitutive en puisant celle-ci dans la substance de l’espace.

Elle formule l’hypothèse d’une identité des procédures d’émergence des astres quelle que soit leur masse et simplifie la compréhension du cycle stellaire réversible :

***************<Naissance> croissance> extinction> annihilation>

Les étoiles produisent en conséquence la totalité de leurs éléments selon le modèle en couche : les éléments lourds étant fabriqués initialement dans la phase la plus chaude.

Cette thèse explique pourquoi l’astre jeune démarre dans un état de grande densité et justifie simplement la rotation rapide observée. Le ralentissement est attribué à l’augmentation de masse par recouvrement d’hélium puis d’hydrogène.

Le déclenchement de la fusion de l’hélium dit second intervient beaucoup plus tard dans la phase de maturité de l’étoile, lorsque la masse atteinte permet l’action de la pression de gravitation. Les astres de faible masse ne connaitraient pas la fusion de l’hélium second mais auraient une genèse identique et fabriqueraient la totalité de leurs éléments lourds.

En conséquence, les étoiles ne parcourent qu’une seule fois la séquence principale de la phase la plus chaude à celle la plus froide, ce qui est en accord avec un «principe de simplicité» qui doit gouverner les phénomènes les plus élémentaires.

2- La théorie procède à une autre interprétation de certains faits d’observation de l’astrophysique contemporaine. Ainsi, Une géante rouge serait une étoile qui a atteint sa limite de masse et qui est en cours de refroidissement et de densification. Notre Soleil ne devrait donc pas augmenter de rayon mais au contraire se contracter en refroidissant.

Il est opéré une distinction entre les étoiles à destin telluriques et les étoiles gazeuses. Dans ce cadre, les naines blanches très chaudes sont considérées comme des étoiles telluriques jeunes et denses qui n’ont pu retenir leur atmosphère gazeuse.

Les flashes des sursauts gamma sont interprétés comme manifestant la naissance des embryons d’étoiles. De même la rotation extrêmement rapide du pulsar aurait désormais pour cause l’éjection à vitesse relativiste des proton (+) et neutron (-) produit par le cœur photonique de l’embryon stellaire, de faible diamètre et de grande densité. L’accord de cette phénoménologie du pulsar avec les observations peut valider la thèse d’une création simultanée de matière et d’antimatière et justifier celle d’une autogenèse permanente des étoiles.

3 – La théorie standard des planétésimaux est contestée parce que donnant une explication trop complexe et improbable de la formation de notre système solaire.

Dans l’astrogenèse alternative, le Soleil et toutes les planètes du système solaire avec leurs satellites, seraient nés dans le même temps à partir d’un même phénomène fondateur.

Leur évolution différenciée et leur structuration actuelle dépendent de leur masse et des rapports de proximité entretenus avec le Soleil et avec leurs satellites. La théorie explique pourquoi les astres naissent par paires de masses relativement proches, selon un plan équatorial de création correspondant à différents points de brisure de l’onde de choc se produisant dans la substance de l’espace. L’étude de « l’histoire du système solaire» semble confirmer ces hypothèses.

4 – Les nouveaux principes décrivent le cycle de l’Univers depuis la naissance des étoiles jusqu’à leur refroidissement et annihilation. Le procédé par lequel la matière constitutive des étoiles fait retour à la substance de l’espace est analysé.

Il est démontré comment le photon peut perdre son énergie en proportion de la distance parcourue pour «étaler» progressivement sa longueur d’onde et disparaître dans la prématière. Consécutivement une autre interprétation des causes du décalage spectral cosmologique et de l’origine des rayonnements fossiles est proposée qui ne s’accorde pas avec la conception d’un Univers en expansion. De même, une interprétation dynamique de la force de gravitation permet de formuler une autre hypothèse concernant l’origine de la « matière noire ».

Une théorie d’évolution des différents types de galaxies est avancée qui permettrait de comprendre la formation des noyaux actifs de galaxies pour les plus jeunes jusqu’à la constitution de trous noirs de plus en plus massifs.

Enfin la théorie de la substance de l’espace tente de décrire le scénario final de la disparition des galaxies et amas de galaxies.

En conclusion, les nouveaux principes se présentent comme une théorie déductive qui décrit avec une certaine simplicité le fonctionnement mécanique des objets physiques.

Ils ne contredisent pas les faits d’expériences et l’architecture mathématique de la cosmophysique contemporaine et des physiques classique, relativiste et quantique mais proposent leur interprétation dans un cadre théorique différent. Enfin, il est prévu des expériences et des observations permettant la validation de la théorie.