2 : Ontologie
Notes préliminaires : Tous les concepts développés ci-dessous se renvoient les uns aux autres et s’expliquent mutuellement. Nous ne pouvons en conséquence les poser simultanément. Dès le début de notre démonstration, nous sommes contraints d’en poser certains a priori sans procéder à leur définition qui sera effectuée au fur et à mesure des développement
Selon Parménide, « l’Etre est sans cause mais à l’origine de toutes les causes ; Il n’a pas de commencement et ne peut avoir de fin puisque cela supposerait que la cause pouvant le détruire existât déjà. Il est non créé puisque cela supposerait qu’il y aurait une cause antérieure pour son émergence. Il est éternel puisqu’on ne peut imaginer un avant de l’Etre ni dire qu’il existera dans un futur. Il Est lui-même dans un perpétuel présent. Il ne saurait entrer dans le temps de l’histoire puisque cela supposerait qu’il soit soumis au changement. S’il changeait en effet, cela indiquerait que dans le passé il était différent du présent ou qu’il a pu ne pas être en un certain temps. Sa composition et structure ne peuvent d’ailleurs pas se modifier puisqu’il est totalement homogène, sans discontinuité possible. Aucune fragmentation n’est envisageable puisque cela serait y introduire également de l’être. »
Toutes ces propriétés de l’Etre traduisent très exactement celles de la substance de l’espace :L’espace et sa substance est sans cause mais à l’origine de toutes les causes ; Elle n’a pas eu de commencement lors d’une création et ne peut avoir de fin puisque cela supposerait que la cause pouvant la faire disparaître lui soit extérieure. Elle est non créée puisque cela supposerait qu’il y aurait une cause antérieure pour son émergence. Elle est éternelle puisqu’on ne peut imaginer un avant de la substance de l’espace ni dire qu’elle existera dans un futur. Elle est dans un perpétuel présent. Elle ne saurait entrer dans le temps de l’histoire puisque cela supposerait qu’elle soit soumise au changement. Si elle changeait en effet, cela indiquerait que dans le passé elle était différente du présent ou qu’il a pu ne pas être en un certain temps. Sa composition et structure ne peuvent d’ailleurs pas se modifier puisqu’elle est totalement homogène, sans discontinuité possible. Aucune fragmentation n’est envisageable puisqu’elle est absolument continue. En tant que telle elle est immuable mais elle peut être mise en mouvement sous forme d’ondes ou changer d’état pour engendrer la matière.
I – ETRE ET PREMATIERE
Ainsi, 26 siècles après Parménide il devient possible de relier physique et métaphysique et de donner un support « prématériel » à l’Etre suprême considéré comme la première des causes.
L’Etre suprême comme présence absolue et éternelle EST Cause suprême et détermine la totalité des essences.
L’Etre est la fois principe éternel de présence de la totalité des étants et la procédure, qui fait passer à l’existence un étant particulier par la concrétisation de son essence.
L’Etre doit être conçu à la fois comme principe permanent de création continue et qui demeure présent comme substance dans chaque particule, dans chaque corps de matière. L’Etre, en tant que présence de la totalité des composés de l’univers (Substance de l’espace, rayonnements et matière) est le principe suprême en l’absence duquel aucun existant ne serait : le non être est pur néant, l’absence radical d’univers. En effet, dans un univers éternel et plein on ne peut concevoir de vide qui serait le « lieu » du non-être.
L’Etre est présence en lui-même et à lui-même de l’Univers qui assure l’être-là permanent de l’Univers. L’Etre et le « là de l’Etre » ne sauraient être dissociés puisque l’espace est le lieu ou se substantialise l’Etre a-temporel éternel et incréé qui maintient la présence du monde.
Ainsi qualifié l’Etre se distingue de l’étant en ce que celui-ci pour ex-ister doit tout à la fois s’extraire de Etre-global de la substance de l’espace et la maintenir en soi après avoir effectué un changement d’état. Mais le passage de l’Être à l’étant est également maintient de l’être dans l’étant. En d’autres termes, on ne peut qu’abstraire, par l’idée - et par l’idée seule – la différence être/étant puisque l’accession à la matérialité est à la fois dépassement et maintien dans l’existant de l’être atemporel et éternel.
(On Notera Etre avec une majuscule le principe suprême et être avec une minuscule lorsqu’il s’agira d’indiquer la présence dans tout étant de l’être suprême auquel il participe en tant qu’élément du Tout de l’univers)
On ne peut en conséquence emplir le concept d’être d’aucun autre contenu que celui d’indiquer un état de présence. L’être n’est pas pensable en dehors de l’étant présent dont on ne peut l’en détacher. Toute autre conception de l’être conduit à des idéalités vides, à imaginer un au-delà mythique de la substance, un Etre suprême, une transcendance quelconque.
Etre est un verbe pur qui indique la présence. Cette présence est synonyme d’existence qui est une substantialisation mise en œuvre par une essence immatérielle. Cette présence de l’Etre dans l’être de l’étant suppose une extraction de la substance de l’espace, le passage de l’éternité à l’actualité, de l’incréée au créé. On nommera ESTANCE cette présence de l’être dans l’étant. La cause de l’être de l’étant est la mise en œuvre d’une substance par une essence qui est procédure de création permettant le passage de cette essence à l’existence d’un étant. Ainsi, la création de matière par extraction de la prématière est-elle consécutive à la mise en œuvre d’une procédure éternelle, d’une loi de création immatérielle. L’Etre, sans être lui-même essence, en tant que cause du Tout, détermine la totalité des essences constituées par l’ensemble des propriétés, lois de création, de perpétuation, d’évolution des différents étants. Ces essences constituantes, nous pouvons les abstraire « sous forme » de concepts. L’univers est substance brute – prématière, ondes et photons, matière (corpuscules et atomes) – et constitue/empli l’Un tout à la fois fini et infini sans extériorité possible. La substance brute se distribue en étants individualisés selon leur essence propre (loi, principes etc.) d’après une organisation générale des causes qui les déterminent. Tout étant se compose d’un assemblage de matière brute (particules, atomes) que structure son essence. Ce que L’Esprit perçoit de l’objet est la structuration de la matière brute selon son essence. L’essence est à la fois du côté de l’objet et de celui de l’esprit qui la perçoit. Du côté de l’Esprit, l’essence est connaissance, savoir métaphysique de la physique. Substance, essence et Esprit constituent la division fondamentale de l’Un originel. Univocité et équivocité de l’Etre-Un sont parfaitement conciliables en ce que l’univocité de l’Etre éternel constitue, sous forme de prématière, la substance de chaque étant qui le relie au Tout de l’Un. L’Un peut se distribuer « équivoquement » en une multiplicité reliée « naturellement » au Tout. De même, le particulier est-il relié à l’universel puisque l’essence qui le structure comme être particulier émarge à l’essence éternelle (voir plus loin)
Il y a 3 déclinaisons du verbe être : a) Au mode présent, il est constat de l’existant par une conscience : l’être-là b) Au mode passif, il est le résultat d’une cause qui l’agit, la conséquence à l’œuvre d’une essence : L’être-passif c) Au mode actif, il est celui-là même qui assume son essence, le « se tenir soi-même dans l’existant » : l’être- actif 3 conditions sont nécessaires pour que s’effectue le passage du non être d’un étant à l’estance comme présence au monde pour une conscience : a) Une substance prématérielle - (étant) - ou matérielle – étant – doit être mise en œuvre par une essence b) L’esprit doit s’extraire de la matérialité et s’incarner dans une conscience c) Cette conscience doit dé-couvrir de l’étant pour le faire passer à l’existence par un constat d’existence. Ce passage de l’étant à l’existence par la déclaration d’existence du concept aboutit à l’Estance qui est représentation par lequel l’Esprit tout à la fois pose l’être présent de l’étant et en découvre/connaît les propriétés (essences). Etant brut+essence>concept > Estance (Etre +étant)
1) Le jeu du dévoilement/voilement de l’être, la recherche d’une origine plus originelle de l’ouverture de l’être de Heidegger, conduit à une impasse en ce que l’être ne peut jamais apparaître comme tel sous le voilement qui le dissimule puisque celui-ci se manifeste immédiatement par la présence d’un étant. L’être-là d’un existant suppose déjà opérée la séparation entre la conscience et son extériorité, cette représentation certifiant sa présence au monde et réciproquement l’objet posé prouve à la conscience son être-là. Heidegger interroge cette séparation qui est l’origine véritable de la capacité de la conscience à penser l’être. Mais cette séparation, cette distance nécessaire entre la conscience et le monde n’est pas la création propre de l’Esprit comme volonté, comme subjectivité isolée, mais participe du fonctionnement de l’univers de la matérialité, conséquence du principe d’individualité de tous les étants (voir plus loin)
2) Pour Platon, poser le non être suppose « l’être de l’être » à partir duquel il ne peut être. Il s’agirait d’une participation minimale à l’être. Cependant, le non être ne peut avoir une quelconque effectivité physique, il s’agit d’une opération logique rétrospective à partir de l’être-là, d’une catégorie conceptuelle de l’esprit qui définit un contradictoire à partir d’un existant. Le non-être d’un individu ne peut dire qu’il n’était pas seulement à partir de son être-là.
Toutefois l’être de l’existant ne passe pas brutalement du non être à l’être, il s’oblige à des étapes pour sa constitution Ainsi du fœtus qui n’émarge ni à la catégorie du non être, ni à celui de l’être plein de même que la plante qui s’origine dans la graine. Aussi, plutôt qu’opposer radicalement être et non être, faut-il constater une progressivité dans la parution de l’être fini d’un étant, des degrés dans l’existant. Cependant, il y a bien un début à l’être, l’amorce d’une existence physique réelle à partir de laquelle se déploient les différents degrés d’un étant, qui semble l’extraire d’un néant ( il n’y avait rien avant ) De fait, l’existant provient d’une association originale des différents « matériaux » préexistants. La question est alors de déterminer à partir de quel degrés cette association débute réellement l’étant et pour le vivant quand commence sa vie comme individu. L’absence, qui ne peut se constater que dans le présent, contraint à construire ce qui n’est pas encore sur le mode du concept, ce qui implique que les éléments de sa structure aient déjà été expérimentés, qu’ils soient passés à l’existant. On constate aisément que le « non-être » d’un quelque chose se devait d’exister tout ou partie pour se ranger dans l’espace du non-être, de l’absence, voire du disparu. La mort qui renvoie au non être ne peut se comprendre que par le « avoir déjà été ». En définitive, si le non être ne peut avoir aucune réalité physique, il apparaît comme une fonction de l’esprit qui peut, parce qu’il est apte à déclarer l’être comme existant, imaginer consécutivement son absence. Il en va de même du néant qui ne peut se penser qu’à partir de l’être-là.
2 –PHYSIQUE METAPHYSIQUE & ESSENCE L’impossibilité radicale du néant comme « lieu » précédant tout lieu et toute matérialité fait de l’existant une nécessité qui n’a pas besoin de justification « de l’extérieur » de l’univers. Le « fait» d’Etre se suffit à lui-même et peut être hors tout discours démontrant son existence. Aussi, l’Univers peut-il être dans l’éternité et demeurer comme matérialité dans le temps en dehors de toute connaissance globale sur son état. Toute connaissance métaphysique sera affirmée par principe comme l’autre nécessaire de la matérialité physique puisque supposant une séparation entre sujet connaissant et objet à connaître. Physique et métaphysique doivent être posées a priori comme séparées pour fonder en théorie le couple réel/concept, et confirmer par le concept la nécessité de cette césure interne constituant l’Un originel.Par l’émergence interne de la connaissance métaphysique, l’univers « s’extrait » de la matérialité brute pour pouvoir se contempler de l’extérieur tout en demeurant UN, celui d’une totalité que nous avons postulé à la fois finie et infinie : aucun hors monde de la matérialité n’est envisageable, aucune transcendance extérieure n’est possible, sauf à considérer l’immatérialité de la métaphysique. L’aporie logique selon laquelle un ensemble de tous les ensembles ne peut se comprendre lui-même semble ici résolue. La fonction méta/physique rassemble sur le mode de l’idée les essences de la matérialité se situant tout à la fois l’intérieur et l’extérieur à l’univers. Si l’univers comme étantité peut être considéré comme constitué par la totalité de ses parties, il ne peut se comprendre lui-même comme ensemble i.e comme une de ses parties. Or la méta/physique est tout à la fois partie de cet univers et celle qui s’en extrait, à la fois intérieure et extérieure
La césure entre connaissance métaphysique et physique matérielle est constitutive de l’Un originel et de son éternité. Elle ne saurait être le fait volontaire d’une conscience datée laquelle, comme faculté du concept, en serait postérieurement l’opératrice. Cette coupure interne au Tout, à la fois unité rassemblant sa dualité, participe du fonctionnement de l’Univers sans qu’on puisse envisager une extériorité possible, une sortie métaphysique de l’Un. Cette dualité ontologique de l’Un peut également être déduite du principe d’identité par lequel chaque étant pour exister comme individu doit être défini comme séparé mais également relié à l’ensemble des autres étants. Cette relation s’établit au moyen d’actions ou de réactions à partir de sa matérialité constitutive. Cette perception de l’autre – par de multiples procédés et organes – est perception de sa matérialité externe (contact physique, ondes lumineuses ou sonores, olfactives également). Cette perception devient connaissance commandant à la réaction immédiate ou différée. L’information perçue est extraite de l’objet et se transforme en essence de celui-ci et passe au savoir métaphysique. C’est le mode primaire d’extraction des essences qui commande obligatoirement le rapport entre tous les étants. Ainsi, c’est le fait d’être séparé qui induit la nécessité de la relation et celle-ci commande l’information de l’un sur l’autre. La saisine de l’essence se trouve dans l’acte de transfert de l’extérieur vers l’intérieur par le moyen d’organes et de moyens multiples transmetteurs et sa mémorisation. Tout étant a une « conscience »plus ou moins accentuée des essences externes puisque celle-ci commande son action sur le monde et possède ainsi un savoir sur certaines lois et principes du fonctionnement du réel extérieur. Il y a ainsi un « savoir » de l’électron sur le proton comme un « savoir » de la plante relativement à la terre et aux effets du soleil. Toute perception/sensation est l’acte premier d’extraction de l’essence de l’objet extérieur. L’essence, tout à la fois constitue l’objet (essence constituante) ET se donne à la compréhension (essence appréhendée). L’essence d’un étant est l’ensemble des propriétés qui le font être, demeurer et paraître ainsi à la connaissance de l’Autre soit superficiellement comme « étant là » soit par un approfondissement de ses essences constitutives. La substance (prématiere et matière) est le réel brut hors toute structuration par les essences. La matière brute envisagée ici est constitutive de l’étant brut et se compose essentiellement d’atomes, de particules, d’ondes et de photons. Cette matière première brute, lorsque ses éléments se trouvent associés selon certaines lois physiques, chimiques ou biologiques (essences constituantes) forme des étants selon les 3 ordres (minéral, végétal et animal). La connaissance de l’extériorité est par définition d’autant plus vaste que l’étant considéré est plus complexe et dispose d’instruments de perception et de mémorisation plus élaborés. De la matière dite inerte dont les réactions dépendent des lois physiques simples au règne vivant puis à l’Esprit, nous avons assisté à une complexification croissante de la perception/compréhension et de la mémorisation des essences extérieures. Dès lors la connaissance de l’un sur l’autre va consister en un transfert des essences constituantes vers le sujet connaissant sur le mode du concept. Le savoir métaphysique est alors connaissance des essences constituantes, c’est-à-dire des modalités d’agencement et de fonctionnement de la matérialité brute (forme, couleur, fonction, composition, lois d’existence etc.) La complexité envisagée ici ne tient pas à la structure interne, biologique, d’un organisme vivant (il en existe de plus complexes que l’homme) mais à une capacité supérieure pour traiter l’information et agir sur l’environnement. On peut simplement constater a posteriori que l’homme a le mieux réussi –jusqu’à aujourd’hui – son adaptation et emprise sur le réel. Il est donc celui qui peut opérer sur le monde les opérations les plus complexes sans qu’on sache véritablement si cette aptitude découle d’un ou de plusieurs organes simple ou complexes. Disons qu’il possède une capacité à traiter la complexité extérieure (et intérieure). Il s’ensuit que la connaissance métaphysique est liée à l’ordre intriqué de la matérialité puisque commandant aux relations entre tous les étants individués : tout le fonctionnement de l’univers suppose que chaque étant puisse agir et réagir les uns relativement aux autres, ce qui signifie une mutuelle connaissance ou réaction à leurs propriétés respectives. Il n’y a donc pas naissance de la connaissance métaphysique à partir d’un étant supérieur qui serait celui de l’homme, mais complexification d’une fonction interne à l’œuvre dans la matérialité. La métaphysique est donc une fonction universelle de connaissance de la matérialité externe, de son agrégation en corps complexes puisque chacun d’eux entretient un type de relation avec les autres en agissant ou en réagissant. De ceci il résulte également que connaissance, métaphysique, essence et concept relèvent du même ordre de « l’immatérialité » comme fonction/principes d’organisation de la matérialité puisque réglementant du côté de l’objet son mode d’être interne et du côté du sujet qui connaît, il s’agit d’une information perçue (essences constituantes du côté de l’objet et appréhendées du côté du sujet). La métaphysique ne peut plus ici être envisagée comme le savoir transcendant des essences éternelles se superposant hiérarchiquement au savoir commun. Elle ne peut pas non plus relever d’un étant particulier – l’homme terrestre – puisque toute l’étantité fonctionne par relations mutuelles entre les essences particulières reçues ou émises. De fait, métaphysique, essence, savoir, concept, information peuvent être considérés, à ce stade de l’analyse, comme des signifiants strictement identiques de la matérialité externe.
Au sens le plus étendu, la métaphysique est connaissance de l’un par l’autre, elle existe déjà lorsque leur séparation est constitutive de leur individualité. Lorsque cette connaissance de l’extériorité se complexifie, elle devient Esprit connaissant puis conscience humaine. S’agissant d’une fonction éternelle liée à l’existence de la séparation entre étants, il n’y a pas d’acte de naissance de la métaphysique. La totalité de la matière étant issue de la prématière ou substance de l’espace, celle-ci possède des propriétés qui déterminent l’ensemble du système des causes (vitesse de la lumière, masse et spin des particules, conservation de la quantité de mouvement etc.).Il s’ensuit que les essences de chaque étant sont contenues potentiellement dans celles de la substance de l’espace. Il en résulte également que lorsque la substance de l’espace est réduite à elle-même, lorsqu’elle est pure immobilité et absolue étendue, vide de tout étant, l’essence ne peut paraître comme principe d’organisation de la matérialité. L’Un éternel de la substance de l’espace en se refermant sur lui-même est conçu dans sa fondamentale unité sans dualité substance/essence. Ceci prouve a posteriori la nécessité de la césure substance/essence pour fonder la connaissance de la physique par la métaphysique.La différence entre sujet et objet, qui ouvre à la distinction entre matière et essence opérée peut certes être interrogée à la suite d’un mouvement de retour vers l’origine et aboutir à l’étonnement de ce mystère de l’ouverture comme possible, mais on ne saurait se positionner continûment sur cette différence en tant que telle, avec pour ambition soit de la résorber pour contrecarrer ses conséquences duales qui fonderait l’opposition, la pensée binaire, soit de se maintenir en son lieu comme questionnement qui toujours questionne comme marque du pouvoir de questionner du dasein. . 3)DES ESSENCES
|
ETRE - L’UN |
Substances | Essences | Etants | Extraction des essences
Métaphysique/Concepts |
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Eternité | Prématière(Etant) | Essences éternelles Lois, principes, propriétésEsprit | Esprit | |||
Temporalité | Ondes-photons
Matière brute |
Essences temporelles(dont Conscience humaine)-Essences individuelles | MondesCorps (minéral, végétal, animal, humain) | Þ
esprit |
||
1) Prématérialité (Etant)
Une substance non matérielle mais (existante) celle de l’espace-substance
2) Etat photonique et ondulatoire : ondes et photons de lumière qui sont produits par des vibrations et condensation de cette substance de l’espace. Existante
3) matérialité
- De la matière brute (particules et atomes) dont l’association permet la constitution des étants matériels
- Les étants qui résultent d’une mise en œuvre et de l’organisation de la matière brute par les essences.
( comporte les 3 règnes : minéral, végétal et vivant)
4) Les essences
- Lois et principes de constitution et de fonctionnement des étants dont l’organisation déterminent l’individualité et les propriétés des étants. Ne peuvent être appréhendées que par le concept et sont extraites de la matérialité.
5) L’esprit
En tant que séparation de la matérialité fonctionnant à partir du mouvement de celle-ci dans le cerveau et produisant des concepts qui représentent l’essence de la matérialité.