1 – Permanence de l’univers et création permanente
Nous présentons le projet d’une cosmophysique déduite de principes rationnels posés a priori sans le respect desquels aucune science de l’univers ne paraît recevable. Ces principes fondamentaux sont les suivants :
1 – Rien ne saurait naître de rien
2 – Seul un être sans cause peut être à l’origine du système des causes
3 – Seul ce qui paraît peut disparaître
4 – L’espace ne saurait connaître de limite
5 – La quantité d’énergie universelle est finie
1- Rien ne saurait naître de rien : ex nihilo nihil fit
La matière ne saurait surgir ex nihilo car du néant, rien ne peut être ou disparaître. Si La matière ne peut surgir du néant, il faut qu’elle surgisse d’un lieu et que son émergence dépende d’une cause extérieure à elle-même.
Nous reprenons ici l’argument ontologique traditionnel qui est celui de Parménide: « il est nécessaire de dire et de penser que l’être est, le non-être en revanche n’est pas. Tu ne saurais reconnaître ni énoncer le non être. Il est en effet impossible que ceci soit prouvé de façon contraignante: que le non être est ». Le non être, le néant, est une simple catégorie formelle qui ne peut recevoir aucun contenu de réalité. Il est donc impossible logiquement que du néant puisse s’extraire le moindre atome de matière.
2 - Seul un être sans cause peut être à l’origine du système des causes
La recherche successive des causes doit s’arrêter sur une cause première. Mais celle-ci ne peut se causer elle-même ce qui signifie qu’elle ne peut avoir été créée par autre chose qu’elle-même et ainsi seul un être sans cause peut être à l’origine du système des causes. Cet être sans cause ne peut donc ni naître ni disparaître et doit se présenter à la fois comme incréé et éternel. On ne peut concevoir une cause première qui disparaîtrait après avoir accompli son œuvre comme toutes les théories et mythes cosmogoniques nous l’enseignent. La coprésence permanente et éternelle de la cause et de l’effet constitue l’unité indivisible du réel.
Si cette première cause est éternelle, elle existe toujours au présent car si elle disparaissait après avoir été à l’origine du « système du monde « , celui-ci s’évanouirait également. C’est son maintien qui permet à l’univers de subsister et de se déployer par application du principe de causalité qui débouche rétroactivement sur cette causa sui première.
Ce qui est non créé et qui pourtant existe éternellement doit avoir une réalité sous forme d’un objet physique susceptible d’action et de réaction: il doit être substance. Mais une substance doit exister sous forme d’un objet physique quelconque pour agir et réagir et n’être pas pure idéalité .L’argument ici est à mettre en parallèle avec la notion de substance infinie de Spinoza. En effet pour celui-ci il faut que l’origine première soit un être qui n’a besoin d’aucun fondement. La substance est ce qui ne suppose rien comme cause de son être, c’est la cause qui se fonde elle-même, qui est sa propre cause (causa sui). Le concept de substance ne peut admettre le concept d’autre chose hors de soi. Mais cette substance doit être conçue comme objet physique, à la différence de la substance spinoziste qui est une totalité conceptuelle abstraite.
Des contraintes précédentes il s’avère qu’un seul objet physique présente les propriétés requises : l’espace considéré comme substance. En effet, l’incréé absolu est l’espace car on ne peut imaginer un espace sans espace d’où il proviendrait: l’espace ne peut s’extraire d’un lieu qui ne serait pas l’espace lui-même. Il est de toute éternité et n’a pu faire l’objet d’une création comme pouvant provenir d’un changement d’état d’une autre substance (toute création suppose en effet le passage d’un état à un autre par modification de l’état antérieur). Par ailleurs, toute création d’objet physique suppose un lieu antérieur où il se dispose. La présence de l’espace est donc antérieure à celle de la matière car s’il en était autrement, si celui-ci paraissait dans le même temps comme le suppose la théorie du big-bang, alors l’espace tout autant que la matière devraient surgir du néant.
Cependant, on ne peut raisonner sur les propriétés de l’espace comme on le fait sur celles de la matière. La substance de l’espace est en dehors d’un quelconque cycle car celui-ci impliquerait que l’espace surgisse par transmutation d’une autre substance qu’elle-même et ainsi de suite par régression, à l’infini. Consécutivement on ne peut s’interroger sur ses temps, lieux et procédés de création mais seulement constater l’évidence de son être-là: Ce qui ne peut naître ne saurait disparaître et inversement.
L’espace-substance est pure immobilité, pure continuité et ne peut entrer dans le Temps qui est celui de l’individuation et du mouvement. Son essence propre est l’éternité – d’être sans temps pour être. (Pour une définition plus complète des propriétés physiques de l’espace-substance et du temps, se reporter au livre 1)
Pour illustrer notre argumentation, nous nous référons à la conception des philosophes antiques du » premier moteur ». Celui-ci doit être par définition immobile puisque cela même qui met en mouvement l’ensemble des étants de l’univers ne saurait être mobile.
Nous nous opposons ici à la conception relativiste de l’espace selon laquelle il n’a aucune « réalité » propre, aucune substantialité. Ses propriétés seraient celles qui dérivent de la matière et l’espace n’existe pas en l’absence des corps. Il devient alors possible d’y plaquer une géométrie et de se livrer à toutes sortes de jeux mathématiques sans conséquence aucune. De fait, la géométrisation de l’espace ne saurait atteindre son essence car ses propriétés ne relèvent pas de l’imaginaire mathématique et ne sauraient être déduites de celles de la matière (voir 1ere partie)
*******3 – Seul ce qui paraît peut disparaître.
Ce qui naît s’extrait de l’éternel pour accéder à la temporalité de l’existant comprise entre un début et une fin. La condition d’accession à l’existant c’est de disparaître et de s’inscrire ainsi dans un cycle naturel. Les corps physiques (ondes, photons, matière) sont soumis au cycle de la création. Ils ont un lieu d’émergence: l’espace en sa totalité. Ils émanent d’une substance présente de toute éternité : la substance de l’espace ou prématière. La matière, en son essence, est de tout temps grâce à la permanence d’une substance d’où elle est provient. La condition de la temporalité de la matière est la permanence d’une substance incréée et éternelle. Il convient de dissocier radicalement l’espace-substance continu, incréé, et atemporel de la matière individualisable, créée et temporalisée. L’espace incréé ne peut faire l’objet d’un cycle auquel conduit logiquement la théorie du big- bang (nécessité d’un big crash car on ne saurait réduire l’histoire du Cosmos aux seuls 12 ou 15 milliards d’années). Ses théoriciens jouent indifféremment avec ses propriétés jamais définies l’autorisant à s’étendre ou à se contracter. Pour qu’il y ait création, il faut en effet un lieu et une substance d’origine à partir desquels le créé peut surgir par transsubstantiation d’une matière première. La Création ne peut être rendue possible que par le non créé. Tout existant, issu d’une cause extérieure à son être, entre nécessairement dans un cycle de création, d’annihilation et de destruction. En effet, toute création suppose un changement d’état, une mutation d’un objet physique en un autre. Elle implique également le processus inverse, sa destruction: l’existant est soumis au temps et ne saurait perdurer éternellement dans son être. Dès lors, s’il se trouve une procédure de surgissement de la matière, il doit en exister une autre qui permette son retour : l’annihilation de la matière est retour à son lieu d’origine, la substance de l’espace. Cette procédure de création et de disparition composent naturellement le cycle interne à l’univers. Ce cycle est celui des étoiles et systèmes d’étoiles qui naissent et disparaissent indéfiniment dans un univers immuable et éternel.[1] L’aspect dynamique de l’univers est celui du cycle des corps qui le composent et ne s’oppose pas à l’univers statique et amorphe qui est celui de la substance éternelle de l’espace. 4- L’espace ne saurait connaître de limite Finitude et infinité de l’espace-substance. 1 – L’espace est pure extension sans limite, il ne peut être délimité par aucun bord tel qu’il se trouvera une fin d’espace, un vide radical, un rien qui serait l’absence même du lieu. Si l’espace n’était pas infini, il faudrait supposer qu’une « autre chose » vienne le limiter, il faudrait imaginer une frontière au-delà de laquelle cesserait l’espace. Ne pouvant jamais atteindre un bord, l’espace est sans limite et remplit ainsi entièrement le concept d’infinité: il existera toujours un plus loin que le lieu d’un positionnement ponctuel. L’infini, en tant que concept qui pose le principe du « toujours plus » comporte dans sa dé-finition contradictoirement le principe de l’in-définition. L’espace est par essence non fini dans toutes les directions et non mesurable par une quelconque géométrie. Il ne saurait connaître ni expansion ni récession: son être propre comme substance prématérielle est indépendant de la matière 2 – La notion d’infini, en tant qu’elle comporte le principe de l’illimité, du toujours plus, est entièrement redevable de celle d’éternité qui suppose l’impossibilité de fixer un temps initial à un phénomène, une durée comprise entre un début et une fin. L’in-création, le « toujours là » jamais débuté de l’Univers, implique l’infinité de l’espace en tant qu’un mouvement infini ne saurait avoir débuté ni avoir de fin. Au « temps » infini qui est celui de l’absence de temps de l’éternité correspond l’infinité de l’espace qui indique l’absence de borne le délimitant. 3 – Cependant, l’espace-substance comme objet physique réel composé de prématière, ne peut recevoir supplémentairement une quantité d’espace telle que la « masse » de prématière puisse augmenter, ce qui supposerait un ailleurs d’où proviendrait un surcroît d’espace-substance. Aussi, l’être-là du cosmos, comme totalité « massique » est définitivement finie dans le temps du présent éternel et ne saurait augmenter ni diminuer d’un seul atome de matière provenant d’un ailleurs de lui-même, ni d’une seule mesure d’espace-substance. Dès lors bien qu’infini dans ses dimensions, le cosmos doit s’envisager comme une totalité définitivement et immédiatement achevée comme « œuvre » et finie dans sa »masse » présente. Fini et infini sont parfaitement conciliables car il est logiquement impossible que l’espace soit fini comme de ne pas le penser infini. L’infini-fini de l’espace est conceptualisable seulement s’il est analysé comme substance prématérielle réelle. En effet, tant que la contradiction fini/infini relève d’un traitement mathématique il demeure sans contenu d’existant. Dés que l’on donne une réalité substantielle d’objet physique à l’espace, celui-ci ne peut être que fini car tout objet EST par définition fini puisque réel. Mais l’espace comme continuum est infini en ce sens qu’il est insusceptible d’une mesure définitive car n’ayant pas de bord qui le délimite. 5- La quantité d’énergie universelle est finie L’Univers ne peut disposer d’aucune source d’énergie provenant d’un ailleurs de lui-même. Aussi, bien qu’infini il contient une énergie finie. Mais, il ne saurait y avoir, en vertu du principe général de conservation, apport d’énergie sans perte dans un autre système. On doit obligatoirement supposer l’existence de deux substances en deux états différents pour fonder ce principe de conservation et de transfert de l’énergie de l’une à l’autre. L’énergie est une quantité de mouvement dont est doté un corps, mais son principe ne peut appartenir en propre à la matière. De même, la substance de l’espace possédant la propriété fondamentale de l’inertie ne saurait détenir le principe de son mouvement. Dès lors toute l’énergie universelle doit avoir pour origine un différentiel d’état entre la matière et la prématière tel que le mouvement trouve sa cause dans un déséquilibre entre les deux substances. Celui-ci ne peut avoir d’autre provenance que la variation de la masse de la matière universelle telle qu’un excès ou une diminution de celle-ci suscite des fluctuations internes à la prématière. Il s’agit là d’une conséquence logique de principe de causalité: la matière n’étant pas sa propre cause, elle doit recevoir l’énergie de son être d’un autre qu’elle-même et en l’espèce de la substance de l’espace. On doit en déduire le principe de conservation générale de l’énergie qui trouve ici son fondement premier: toute perte dans un système suppose un gain dans un autre. Prématière et matière forment donc un système clos de transfert mutuel, ce qui permet le fonctionnement du cycle fondamental de l’Univers. Le cycle premier de l’Univers est ainsi commandé par l’équilibre entre les masses de matière et de prématière: à toute annihilation de matière devra correspondre la création de matière nouvelle (avec cependant des temps d’intense production et d’autres moindres.) Ce principe d’équilibre laisse supposer qu’il se trouve une quantité finie de matière et partant une densité donnée et uniforme à partir desquelles la régularité d’un cycle est rendue possible La matière hérite de son énergie qui la fait être mais ne saurait détenir sa propre cause qui la ferait paraître sui generis. Son énergie de création doit provenir d’une cause extérieure. De même, la prématière composant l’espace ne peut être assimilée à une réserve illimitée d’énergie car, l’énergie est pur mouvement. Or l’espace-substance est pure immobilité. Il apparaît nécessaire et logique que la production de l’énergie universelle, du mouvement universel, ne puisse être recherchée dans l’une ou l’autre des deux substances mais dans leurs rapports. Ces fluctuations internes de la prématière doivent avoir pour effet de susciter une onde de choc telle que celle-ci engendre rayonnements et particules. Cette onde de choc ne peut résulter que de vibrations, elles-mêmes causées par des fluctuations internes à la substance de l’espace résultant d’un état de déséquilibre. Il ne saurait y avoir création sans rupture, sans passage d’un état à un autre. La création de matière ne peut donc que résulter d’une rupture d’état de la substance de l’espace et cela ne peut se produire qu’à certaines conditions d’énergie.
Une onde de choc due aux fluctuations de l’espace est à l’origine de la création de matière. Cette hypothèse d’une onde de choc dans la substance de l’espace donnant naissance à des paires de particules est confirmée par les recherches actuelles : ELI veut concrétiser une ambition de longue date des physiciens depuis les débuts du laser en 1960. Elle pourrait ainsi claquer le vide pour le décomposer en ces particules et anti-particules élémentaires grâce aux intensités extrêmes. La durée extrêmement brève de ces impulsions permettrait d’observer en temps réel des mouvements ou des réactions extrêmement brèves mesurées en attosecondes (10-18s) voire même en zeptosecondes (10-21s). Ces impulsions lasers ultra-intenses pourraient aussi réduire de mille à dix mille fois les distances dont ont besoin les accélérateurs de particules pour produire des faisceaux de particules ou des rayonnements. ELI ouvrira une nouvelle branche de l’optique : l’optique ultra relativiste, donnant lieu à des ramifications en physique des particules, physique nucléaire, astrophysique et cosmologie.
6 – Des nécessaires fluctuations de densité de la masse de matière universelle 1 – Etant donné que la matière se crée à partir d’un changement d’état de la prématière, le principe d’un cycle impose que la matière doit faire retour à son lieu d’origine, la substance de l’espace. Or l’idée d’un cycle suppose un système clos conservant précisément l’énergie universelle tel que la quantité de matière créée doit correspondre à celle qui disparaît. Il doit donc exister des seuils à partir desquels un excès d’annihilation de matière suscite une fluctuation de la substance de l’espace de nature à engendrer l’onde de choc créatrice. Cette thèse explique la quasi stabilité de la densité de la matière, ce qui ne signifie pas sa répartition uniforme. La masse globale de la matière demeure assez stable et devrait correspondre à la densité mesurée (5E-30 g/cm3). 2 – Pour que de telles fluctuations soient possibles, il doit exister un écart entre les densités de la prématière et celle de la matière. De plus, pour justifier le mouvement d’un corps de matière dans la substance de l’espace il faut qu’existe cette différence de densité. De façon métaphorique on peut dire que la matière doit être « plus lourde » que la prématière. En conséquence, la matière d’une particule, doit remplir un volume supérieur à celle de la substance de l’espace prélevée pour sa constitution. Un photon en rotation est un corps en fusion et il y a une différence d’état entre cette substance en fusion et la prématière inerte et froide. La prématière constitutive du photon et de la matière des particules est donc dans un état différent qui est celui d’un magma à la température absolue: son volume est donc supérieur à celle de la prématière l’ayant constitué. Ce léger écart de densité entre deux états de la prématière est à l’origine de toute la production énergétique universelle. Seule la compression brutale de la substance de l’espace peut engendrer ondes, photons et particules. Cette tension-brisure au sein de la prématière implique que la prématière ne peut résoudre cette tension que par l’émergence de la matière. Cette réaction de la prématière est consécutive à sa propriété d’inélasticité, laquelle a justement pour origine son absolue continuité. Par ailleurs, lorsqu’un corps est positionné dans l’espace il « expulse » un volume de prématière dont il prend la place. Il est par la suite soumis à la pression de celle-ci, ce qui explique l’effet Casimir voire l’origine de la gravitation universelle. On comprend également pourquoi la densité de matière dans l’univers est quasi invariable : lorsqu’un volume trop grand d’espace est occupé par la matière, la « tension » au sein de la prématière s’élève qui ne peut se résoudre que par la production d’ondes de choc à l’origine de la création du cœur photonique des étoiles et partant de toute la matière. 3 – Lorsqu’une particule est annihilée, lorsque sa matérialité fait retour à la prématière sous forme de photons puis d’ondes, elle restitue à l’espace sa substance qui subit une nouvelle tension. L’onde en effet ne cesse de perdre son énergie en proportion de l’espace parcouru et sa longueur d’onde s’étale en comprimant à nouveau la prématière (voir ch. 10). Dès lors, le cycle fondamental de l’Univers est commandé par ce rapport entre mouvements de détente et de compression, selon les fluctuations du volume de la masse de la matière/rayonnement qui fait retour à la prématière. Ainsi, l’univers est-il constamment dépendant de ces phases de détente et de compression, de restitution à la prématière de l’onde, et de brusques compressions se manifestant par des ondes de choc. L’espace connaît constamment des fluctuations, des ondes de chocs, des brisures, des vibrations dont les plus violentes sont à l’origine d’une brutale création de rayonnements et de particules. Nous sommes enfin parvenus à poser les conditions qui permettent, non pas une création unique de toute la matière universelle, mais une création permanente. S’il n’y a pas un temps unique, alors la création est perpétuelle : la thèse d’un univers où seul l’espace est incréé peut désormais parfaitement s’accorder avec un cosmos dynamique de création et d’annihilation continue de la matière.
THEORIE ET OBSERVATIONS
Les flashes des sursauts gammas observés correspondent bien aux postulations de la théorie de la substance de l’espace puisque pouvant se produire selon des puissances variables mais extrêmement énergétiques. Ceux-ci traduiraient l’intensité d’une onde de choc consécutive à une brusque compression de la substance de l’espace. Les sursauts gamma n’ont jamais reçu une interprétation satisfaisante par l’astrophysique contemporaine. Leur énergie correspond à celle d’une explosion thermonucléaire et leur lieu de prédilection sont les sites de formation des jeunes étoiles. 1 – Compte rendu d’observations : Longue durée d’un sursaut gamma Le 29 juillet 2006 le Burst Alert Télescope du satellite SWIFT détecte un sursaut gamma baptisé GRB 060729. Normal, il s’agit du Gamma Ray Burt du 29/06/2007, ce qui l’est moins c’est que le télescope à rayons X de SWIFT, le XRT observant ce GRB dans la constellation du Peintre, va lui observer l’évolution du rayonnement rémanent associé à un GRB pendant plusieurs mois ! Or, un tel type de rayonnement en X produit par l’impact des ondes de chocs des hyper novae sur le milieu interstellaire environnant ne dure généralement qu’une à deux semaines. En novembre il était toujours bien visible ! 125 jours cela commence à faire beaucoup ! Cela implique non seulement une plus grande injection d’énergie dans l’espace environnant qu’il ne se produit d’habitude mais de plus que la source qui en est responsable doit fonctionner de manière continue. Dans le modèle des hyper novae, le trou noir formé par l’effondrement du cœur de l’étoile forme très vite un disque d’accrétion. Des instabilités magnétohydrodynamiques pourraient provoquer la formation de plusieurs bouffées de matière éjectées presque à la vitesse de la lumière. Ralenties par leur collision avec le milieu interstellaire les premières coquilles produites seraient rattrapées par les dernières. Il existerait cependant une autre possibilité, au lieu d’un trou noir un magnétar se serait formé ! Rappelons qu’un magnétar est une étoile à neutrons mais possédant un champ magnétique extraordinairement puissant. Celui-ci serait capable de freiner la rotation ultra-rapide de l’étoile à neutrons nouvellement formée. L’énergie cinétique de rotation serait alors convertie en énergie magnétique, laquelle serait continuellement injectée dans l’onde de choc de l’explosion alimentant la production en rayons x par collision avec le milieu interstellaire. Cette fois-ci, l’émission rémanente, l’« afterglow », est restée presque constante pendant 5 jours, puis a rapidement décru. Cela ne semble pas compatible avec le modèle comportant des collisions successives des coquilles de gaz produites par le disque d’accrétion du trou noir, mais cela correspondrait assez bien avec le modèle du magnétar. Cependant, la vitesse de rotation initiale de l’étoile à neutrons devrait avoir été d’au moins 1000 tours par seconde, ce qui n’est pas loin de la limite d’éclatement d’un tel astre sous l’action de sa force centrifuge ! Commentaires : Dans la nouvelle théorie, les sursauts gamma sont associés à la création d’étoiles nouvelles et d’un coeur photonique en rotation extrêmement rapide (voir le chapitre 2), ce qui correspond parfaitement aux conditions posées pour le prétendu magnétar. L’étoile naissante fonctionne de façon continue, ce qui ne cadre pas évidemment avec la thèse de l’explosion d’une super nova. 2 – Compte rendu d’observations : Le mystère des sursauts gamma - Deux sursauts gamma récents ont fait l’objet d’observations poussées, et pourraient aider à déterminer l’origine de ces fameuses explosions gamma. Un premier sursaut a montré des variations de polarisation, ce qui semble en accord avec la naissance des sursauts dans des jets de matière. Le second a montré des variations de lumière à court terme qui proviendraient de variations de la densité du milieu rencontré par le jet. Cette dernière observation favoriserait la théorie dite ‘de l’hypernova’, où la source du sursaut est l’explosion d’une étoile très massive. http://cfaww.harvard.edu/press/pr0308.html - L’examen de quelque 2000 sursauts gamma montre qu’il en existe deux variétés. L’origine des plus brefs, durant moins de deux secondes, est encore incertaine. Les plus longs apparaissent probablement lors de l’effondrement d’étoiles très massives. - Des astronomes européens ont pour la première fois suivi l’évolution de la polarisation d’un sursaut gamma. La polarisation de la lumière nous donne des informations sur la structure spatiale du sursaut (jet ? explosion sphérique ?) mais aucune des théories actuelles ne peut expliquer les observations du VLT… les sursauts gamma conservent donc une partie de leur mystère ! - Une observation de 21h par le satellite Chandra semble confirmer la connexion entre les sursauts gamma et les supernovae. En effet, l’observation X de l’afterglow du sursaut GRB020813 révèle une surabondance de certains éléments chimiques, caractéristique des supernovae. On pense que de nombreux sursauts gamma seraient en fait dus à un jet de particules de haute énergie éjectées par le trou noir créé lors de l’explosion d’une étoile massive en supernova. L’interaction entre ce jet et la matière éjectée lors de l’explosion donnerait naissance à l’afterglow tel celui observé par Chandra. Pour ce sursaut gamma, les astronomes ont pu déterminer que l’explosion gamma avait eu lieu 60 jours après l’explosion de la supernova. De plus, la matière observée par Chandra se déplaçait à un dixième de la vitesse de la lumière, et proviendrait d’une toute petite région, ce qui semble donc bien confirmer le modèle sursaut-supernova. Commentaires : L’astrophysique actuelle est incapable d’expliquer les phénomènes hyper énergétiques autrement que par l’explosion d’étoiles qui se multiplient, à croire que dés qu’une étoile est un peu massive, elle est condamnée à exploser. Ci-dessus, les sursauts gamma s’effectuent sous forme de jets collimatés, ce qui est en parfait accord avec la nouvelle théorie (voir chapitre suivant sur les modalités d’autocréation de particules sous forme de jets incurvés). Par ailleurs, les sursauts gamma peuvent être d’intensité et de durée extrêmement variées, ce qui s’explique par la naissance d’étoiles dont les masses peuvent s’étendre de la plus petite planète à des super géantes. 3 – Compte rendu d’observations : L’énergie des rayons cosmiques L’énergie des particules du rayonnement cosmique peut atteindre jusqu’à 1021 électronvolt mais la source réelle de ces puissantes particules qui circulent dans toute la Galaxie est toujours une énigme. On pense actuellement que la majorité des rayons cosmiques, au moins jusqu’à des énergies de l’ordre de 3 1015 eV, peut être produite dans des chocs présents dans le reste des « supernovae », ces explosions d’étoiles qui éjectent dans l’espace une grande quantité de matière. Pourtant l’explosion elle même ne permet pas d’atteindre de telles énergies. Ces observations ont principalement montré que l’ensemble de l’émission en rayons X ne provient pas d’un gaz chaud mais est entièrement dominée par le rayonnement d’électrons accélérés jusqu’aux énergies du TeV (1012 eV), anticipant ainsi les résultats plus directs qui viennent d’être obtenus par HESS. Les électrons ne représentant que 2 % des rayons cosmiques, il est maintenant essentiel de démontrer que les protons sont également accélérés jusqu’à quelques 1015 eV. Commentaires : Ces rayonnements hautement énergétiques ne trouvent toujours pas d’explications dans le cadre de la théorie standard. Le réflexe habituel est de les attribuer à des explosions de SN. Or ici, il est clairement avoué que ces explosions ne permettent pas d’atteindre de telles énergies. Il faut changer le cadre de l’analyse ce que permet seule la nouvelle théorie en attribuant l’origine de ces rayonnements à de la création de matière consécutive à une onde de choc sidérale. 4 – Compte rendu d’observations : un éclat radio surpuissant Une information en provenance de l’université de Virginie Occidentale, annonce la découverte d’un éclat radio anormalement puissant qu’il a saturé l’équipement, » a dit professeur Matthew Bailes d’université de Swinburne à Melbourne. 5 – Compte rendu d’observations Le sursaut de rayons gamma détecté dans la constellation de la Poupe (Puppis) par l’observatoire de rayons gamma Intégral le 03 Décembre 2003 a été étudié. Les astronomes sont arrivés à la conclusion que cet événement, appelé GRB 031203, est l’éclat de rayons gamma cosmiques le plus proche enregistré, à environ 1,6 milliards d’années de distance, mais aussi le plus faible. Cela suggère aussi qu’une population entière d’éclats de rayons gamma sous-énergiques soit jusqu’ici passée inaperçue Commentaires : Les sursauts gamma associés à la naissance d’embryons stellaires peuvent être d’intensité très variable et fonction de la masse naissante des étoiles. 6 – Compte rendu d’observations : existence des rayons cosmiques dits d’ultra-haute énergie. Les sources des particules les plus énergétiques de l’Univers pourraient être les étoiles les plus petites de l’Univers. C’est ce que suggère une étude de Ke Fang (University of Chicago). Le plus grand mystère provient des rayons cosmiques dits de « ultra-haute énergie », qui nous parviennent avec des énergies colossales de l’ordre de centaines de joules. Le LHC, ne peut atteindre qu’un dix-millionième de l’énergie de ces rayons cosmiques. Malgré des décennies de recherches expérimentales et théoriques, l’origine des rayons cosmiques de ultra-haute énergie reste inconnue. Ces particules sont trop énergétiques pour avoir été produites dans la plupart des objets astrophysiques, et des résultats récents de l’Observatoire Pierre Auger semblent indiquer (étrangement) qu’aux plus hautes énergies, les rayons cosmiques deviennent de plus en plus lourds, leur composition se rapprochant du fer. Commentaires : La naissance du cœur photonique s’effectue selon des énergies extrêmes et émettent en conséquence des flashs que l’astrophysique attribue à des explosions de supernova et à leur résidu : les pulsars. Ces observations correspondent aux analyses de la nouvelle théorie à savoir qu’ils doivent être émis par un corps astral de très petite taille et que les particules lourdes comme le fer sont fabriquées en premier consécutivement à la haute température du cœur photonique ( voir chapitre 2 suivant). 7 – Compte rendu d’observations : problématique effondrement d’un nuage. Une équipe française appartenant à plusieurs laboratoires associés au CNRS vient d’observer un nuage interstellaire, L183, avec le radiotélescope de 30 mètres de l’IRAM (CNRS-INSU) et avec d’autres radiotélescopes. Leurs modèles montrent que la température dans la zone centrale descend jusqu’à 7 K et que toutes les conditions sont réunies pour que ce cœur conduise à la formation d’une étoile. L’étude des nuages interstellaires est très importante car ils constituent le lieu privilégié de formation des étoiles par effondrement sur eux-mêmes. Constitués de gaz, ils possèdent également de grandes quantités de poussière qui nous masque le rayonnement provenant des parties centrales. Or ces parties centrales sont les berceaux d’étoiles. Comprendre la formation stellaire, c’est comprendre la physique régnant dans ces cœurs denses de matière. Pour les étudier, il nécessaire d’analyser le rayonnement émis par certaines molécules dans le domaine des ondes radios millimétriques. Il s’est avéré que les molécules les plus abondantes comme le monoxyde de carbone (CO) ou l’eau (H2O), n’étaient pas de bons traceurs pour étudier le cœur de ces nuages. La température en leur sein est très basse, inférieure à 20 K, et CO et H2O vont se transformer en glace et se coller aux grains de poussière. Il existe un cœur pré stellaire au centre du nuage dont la température au centre est extrêmement basse, d’environ 7 K (-266°). Dans ces conditions extrêmes de température, et loin à l’intérieur du nuage, même les molécules azotées disparaissent de la phase gazeuse, ce qui signifie qu’elles viennent se coller sur les grains, ainsi que leurs molécules mères comme N2. Dans cette zone extrêmement froide, où la turbulence disparaît également, toutes les conditions semblent réunies pour que l’effondrement commence et mène à la formation d’une étoile. Commentaires: L’analyse s’arrête au moment crucial, lorsqu’il s’agit de savoir comment on passe de 7K à plusieurs millions, température nécessaire pour que commence la fusion nucléaire. Aucun mouvement de rotation de ce gaz n’est observé (pas de turbulence!) et, si on en croit la théorie cinétique des gaz, plus ceux-ci sont denses, plus ils sont froids puisque l’agitation thermique est réduite, la chaleur s’évacuant par convection. A chaque fois que fut observé un cœur chaud, l’étoile était déjà allumée: aucune observation ne montre le passage d’un nuage dense à 7K au début de la fusion nucléaire. Ce modèle de l’effondrement gravitationnel DE FAIT n’est corroboré par aucune observation vérifiable ! Pourtant il commande toute l’astrophysique actuelle de la genèse et de l’évolution des étoiles : une masse de gaz se concentre et s’effondre pour donner naissance aux étoiles. Mais cette procédure comporte de nombreuses exceptions puisqu’elle n’est pas valable pour les étoiles au-dessus de 8 masses solaires ni pour celles au-dessous de 0.8 et des modalités diverses sont envisagées pour les planètes de type Jupiter ou telluriques. Dès lors, sommes-nous obligés de croire que : « toutes les conditions semblent réunies pour que l’effondrement commence et mène à la formation d’une étoile » ? . .
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