11- Théorie évolutive des galaxies

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La galaxie constitue une structure entièrement dépendante de la loi de l’attraction universelle qui tend à concentrer toujours plus d’astres vers son centre. Les étoiles associées dans une galaxie ne l’étaient donc pas à l’origine. La galaxie apparaît comme une structure de regroupement postérieure à la création des astres.La galaxie, comme structure de regroupement, ne peut échapper au sort naturel des astres qui la composent et son déclin, sa disparition, traduira très exactement un état de dégénérescence collective, de sorte que nous pouvons affirmer que les principes qui gouvernent son évolution ne peuvent être dissociés de ceux qui commandent celle des astres. Une galaxie connaîtra une phase de naissance, d’adolescence de maturité et de déclin et devra disparaître, conformément au cycle de la nature

S’il s’agit d’un regroupement, il va de soi que nous assistons à un phénomène progressif et que la galaxie est par essence une organisation évolutive. Selon la théorie de la substance de l’espace, les étoiles naissent par grappes selon une ligne de force et tendent à s’éloigner de l’astre central le plus massif.

En un deuxième temps, les étoiles et les systèmes d’étoiles se rapprochent et gravitent autour du plus massif au fur et à mesure que l’attraction l’emporte sur la répulsion.

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Galaxie spirale barrée : le regroupement est commencé, les étoiles dispersées dans une zone autour,  vont peu à peu rejoindre les bras spiraux.

Il en résulte que le premier stade galactique  ne peut être que  celui des galaxies dites irrégulières, des associations et amas ouverts,  qui concentrent des étoiles encore jeunes, très chaudes et alignées chaotiquement. A l’inverse, Les galaxies elliptiques comprennent une grande majorité d’étoiles vieilles.

Si le centre des galaxies regroupe une majorité d’étoiles vieilles et/ou massives et les bras des étoiles jeunes, c’est bien parce que la galaxie est soumise au temps. Les astres les plus âgés représentent la population stellaire initiale et la plus jeune, celle qui a rejoint l’ensemble plus tardivement et occupe en général les bras de la structure.

La classification de Hubble doit donc se lire de la droite vers la gauche, des galaxies irrégulières les plus jeunes aux spirales et  elliptiques les plus âgées.

Hubble

Classification de Hubble.

Il manque dans cette classification les galaxies irrégulières en train de regrouper les étoiles dispersées, ce qui donnerait cohérence à la théorie de la constitution progressive des galaxies)


La taille et la masse d’une galaxie dépendent de deux paramètres : l’importance des masses centrales attractives à l’origine et la quantité d’étoiles se trouvant dans leur zone d’attraction. En conséquence, il  peut se trouver des jeunes galaxies plus massives que des plus âgées.

La cohabitation entre galaxies elliptiques naines et galaxies spirales massives démontre bien la validité de ce principe qui commande la constitution des galaxies. Mais en général, les plus vieilles galaxies elliptiques sont les plus massives, ce qui sous-entend que leur masse est également fonction du temps de regroupement.

Le destin de tous les corps célestes est d’évoluer vers le stade tellurique ou gazeux froid en se refroidissant progressivement.

La masse centrale comporte nécessairement les étoiles les plus anciennes, les plus massives et les plus froides.

Contrairement à la théorie standard actuelle, les étoiles formant un galaxie ne naissent pas toute dans le temps à partir d’un seul nuage géniteur. Il faudrait alors justifier comment (selon quelles lois) un tel nuage aussi vaste peut se scinder et surtout expliquer les différences d’âge entre les différentes étoiles constitutives d’une galaxie

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Les trous noirs


Le trou noir du centre des galaxies n’est  pas constitué d’un seul objet d’une densité inouïe interdisant l’extraction du rayonnement lumineux mais d’un rassemblement d’étoiles froides et très denses. Il ne cesse de s’accroître en attirant par gravitation les étoiles proches.

Nous ne pouvons souscrire à la théorie du trou noir dont la densité extrême interdirait l’émission de rayons lumineux. Nous postulons en effet une limite à la compression des éléments au-delà de laquelle il est porté atteinte au mouvement de spin. Pour la physique actuelle, ce seuil ne semble pas exister  car un astre peut être constitué des seuls neutrons dont la compression paraît illimitée puisque ne possédant pas de charge répulsive. Or la théorie nouvelle interdit l’assimilation d’un fermion (doté d’un spin circulaire, ce que demeure le neutron) aux bosons (dotés d’un spin rectiligne). (Voir  Livre 1Chapitre 10).


Les trous noirs sont composés d’étoiles vieilles et froides qui se regroupent au centre de toutes les structures d’étoiles. S’agissant de trous noirs dans les amas globulaires, nous pouvons affirmer qu’il est possible d’en trouver dans TOUS les amas globulaires, ce qui est confirmé par la rapidité avec laquelle ils furent découverts


THEORIE ET OBSERVATIONS


1 – Compte rendu d’observations : les étoiles les plus massives au centre

Il y a deux classes principales de trous noirs. Des trous noirs super massifs contenant la masse de millions à des milliards de soleils qui sont trouvés dans le coeur de la plupart des galaxies, y compris la nôtre. Un quasar est un genre de trou noir super massif. D’autre part, les trous noirs de taille stellaire qui contiennent la masse d’environ dix soleils. Ceux-ci sont créés à partir du noyau effondré d’étoile massive. Notre galaxie contient probablement des millions de ces trous noirs. Les trous noirs sont, par définition, invisibles. Mais la région autour d’eux peut s’embraser périodiquement quand le trou noir s’alimente.

- Les observations du télescope spatial Hubble confirment que la distribution des étoiles dans les amas globulaires dépend de leur masse, les plus lourdes se cantonnant au centre, les plus petites masses à la périphérie.

- Les astronomes ont trouvé un trou noir où peu de personnes pensait qu’ils pourraient jamais exister, à l’intérieur d’un amas globulaire d’étoiles. La conclusion a de larges implications pour la dynamique d’amas d’étoiles et également pour l’existence d’une nouvelle classe encore théorique de trous noirs appelés trous noirs de « masse intermédiaire ».

Les amas globulaires sont des paquets denses de milliers à des millions de vieilles étoiles, et beaucoup de scientifiques doutaient que les trous noirs pouvaient survivre dans un environnement si particulier. Les simulations sur ordinateur prouvent qu’un trou noir nouvellement formé pourrait s’effondrer en premier vers le centre de l’amas mais subirait rapidement un effet gravitationnel qui l’éjecterait en interagissant avec la myriade d’étoiles de l’amas.

La nouvelle conclusion fournit la première preuve convaincante que certains trous noirs pourraient non seulement survivre mais se développer et s’épanouir dans les amas globulaires. Ce qui a étonné les astronomes est à quelle rapidité le trou noir a été trouvé. La recherche continue à en trouver de plus en plus.

Commentaires:

Ces observations corroborent les postulats de la nouvelle théorie: le regroupement au centre des galaxies et des amas est fonction tout à la fois de l’âge et de la masse. Il a été également posé que les trous noirs sont essentiellement constitués d’étoiles froides et non visibles. On doit donc en déduire la nécessaire présence de trous noirs au centre des amas globulaires, ce qui a été effectivement observé. Les trous noirs ne sont donc pas constitués d’étoiles à neutrons effondrés mais tout simplement de ces étoiles massives froides, comme il en est repéré dans les amas globulaires. Ces étoiles vieilles deviennent d’autant plus denses qu’elles sont plus froides. La densité des trous noirs est donc lié à l’âge et donc à l’état refroidi des étoiles, ce que postule la nouvelle théorie. Il est à noter que ce refroidissement n’est aucunement lié à une modification de la structure de l’étoile (de type explosif), mais à la cessation progressive, sur plusieurs dizaines de milliards d’années de toute activité nucléaire.

2 – Compte rendu d’observations : les étoiles jeunes dans les bras des galaxies

Une nouvelle image de Galex (Galaxy Evolution Explorer) montre qu’une galaxie que l’on pensait être plutôt simple et vieille est dotée en réalité d’un jeu magnifique de jeunes bras en spirale. « Nous ne comprenons pas entièrement comment les étoiles ont été créées dans notre galaxie, ») « .Cette galaxie voisine représente une de nos histoires possibles, dans laquelle des étoiles se sont d’abord développées dans le coeur de la galaxie et ensuite plus tard dans les bras. »

Les images précédentes en lumière visible de NGC 4625 montraient seulement une boule ovale de lumière, avec des allusions très faibles à un halo de bras en spirale. Ces bras ont été finalement révélés aux yeux ultraviolets de Galex. Leur éclat intense indique que les bras regorgent d’étoiles chaudes nées récemment, qui brillent principalement en lumière ultraviolet. »Les étoiles dans les bras ont environ un milliard d’années, tandis que les étoiles dans le corps sont environ dix fois plus vieilles, » selon Gil de Paz.

Commentaires :

Si le centre des galaxies regroupe une majorité d’étoiles vieilles et/ou massives et les bras des étoiles jeunes, c’est bien parce que la galaxie est soumise au temps. Les astres les plus jeunes ont rejoint l’ensemble plus tardivement et occupent nécessairement les bras de la structure. Il est donc quelque peu inexact d’affirmer que : «  les étoiles se sont d’abord développées dans le cœur de la galaxie et ensuite plus tard dans les bras. » C’est mal comprendre le mode de formation des galaxies qui ne se forment pas simultanément dans le cœur de la galaxie mais que celui-ci est issu d’un regroupement d’étoiles dispersées.

3 – Compte rendu d’observations :

Les nouvelles observations du télescope spatial Spitzer suggèrent fortement que la lumière infrarouge détectée dans une étude antérieure proviendrait des morceaux des tous premiers objets de l’Univers. Les données récentes indiquent que cette lumière éparse est disséminée à travers tout le ciel et provient des amas d’objets lumineux et monstrueux éloignés de plus de 13 milliards d’années-lumière. Les astronomes croient que les objets sont soit les premières étoiles, des étoiles de plus de 1.000 fois la masse de notre Soleil, ou des trous noirs voraces qui consomment le gaz et déversent des tonnes d’énergie. Si les objets sont des étoiles, alors les amas observés pourraient être les premières mini-galaxies contenant une masse de moins d’un million de soleils environ. Plusieurs centaines de millions d’années environ se seraient écoulées avant que les premières étoiles se forment, mettant fin à l’époque que l’on surnomme « âge sombre » de l’Univers.

Avec Spitzer, le groupe de Kashlinsky a étudié le fond infrarouge cosmique, une lumière diffuse de cette époque précoce quand la structure a émergé la première fois. Une partie de la lumière provient des étoiles ou de l’activité de trou noir si éloignés que, bien qu’elle ait commencé en tant que lumière ultraviolette et optique, ses longueurs d’onde ont été étirées aux longueurs d’onde infrarouges par l’espace-temps croissant qui provoque l’expansion de l’Univers. D’autres parties du fond infrarouge cosmique sont de la lumière des étoiles éloignées absorbée par la poussière et re-émise en tant que lumière infrarouge.

Commentaires :

Il est bien évidemment impossible que des trous noirs aient été formés aux premiers temps de l’univers et perceptibles aujourd’hui en infrarouge à plus de 13.7 milliards d’années-lumière. La présence de ces objets monstrueux est totalement conforme aux hypothèses des nouveaux principes de physique qui n’envisagent pas de limite à  » l’espace-temps » d’un univers non daté et illimité. Il est bien évident que ces objets très lointains sont âgés de plus de 10 milliards d’années, ce qui devrait se rajouter aux 13.7, limite de l’âge prétendu de l’univers.

4 – Compte rendu d’observations : comment se forment simplement les galaxies

Des astronomes ont pour la première fois mis en évidence la cessation progressive de la formation d’étoiles au sein de galaxies, voici des milliards d’années. Des observations effectuées au moyen du Très Grand Télescope de l’ESO et du Télescope Spatial Hubble du consortium NASA/ESA ont révélé que trois milliards d’années après le Big Bang ces galaxies continuaient de donner naissance à des étoiles en leur périphérie, mais plus en leur sein. Le processus de formation stellaire semble avoir pris fin au cœur même des galaxies, puis s’être propagé à leurs périphéries.

La façon dont les galaxies elliptiques, inertes et massives à la fois, et largement répandues dans l’Univers actuel ont cessé de produire des étoiles à un rythme effréné, constitue l’une des questions majeures de l’astrophysique moderne. Typiquement, ces énormes galaxies, souvent nommées sphéroïdes en raison de la forme qu’elles arborent, affichent une densité d’étoiles dix fois plus élevée que les régions centrales de notre galaxie, la Voie Lactée, et une masse quelque dix fois supérieure.

Parce qu’elles présentent une forte abondance en vieilles étoiles rouges, sont dépourvues de jeunes étoiles bleues et ne manifestent aucun signe de formation de nouvelles étoiles, les astronomes qualifient ces énormes galaxies de rouges et passives. L’âge estimé des vieilles étoiles rouges suggère que leurs galaxies hôtes ont cessé de produire de nouvelles étoiles voici 10 milliards d’années

Au vu des données nouvellement acquises, il apparaît que les galaxies les plus massives de l’échantillon ont continué de produire, à un rythme constant, des étoiles en leur périphérie. En leur centre toutefois, dans ce bulbe densément peuplé, la formation de nouvelles étoiles s’est déjà arrêtée.

“la preuve de la cessation progressive de la formation d’étoiles, depuis le centre vers la périphérie  des galaxies massives, devrait éclairer les astronomes sur les processus sous-jacents impliques, sujet dont ils débattent depuis fort longtemps” ajoute alvio renzini de l’observatoire de padoue, institut national italien d’astrophysique.

Une théorie prépondérante stipule que la matière première des étoiles se trouve dispersée par des torrents d’énergie libérés par un trou noir super massif située au cœur de la galaxie, à mesure que ce dernier engloutit la matière constituant son environnement proche. Une autre théorie envisage la possibilité que la galaxie ne soit plus alimentée en gaz frais, la privant du carburant nécessaire à former de nouvelles étoiles et la transformant progressivement en une sphéroïde rouge et inerte.

“De nombreuses théories traitent des mécanismes physiques potentiellement impliques dans le lent déclin des sphéroïdes massives” “la découverte de la cessation progressive de la formation stellaire du centre vers la périphérie constitue un progrès important dans notre compréhension de l’évolution de l’univers jusqu’à son stade actuel.”

Commentaires :

Une loi fondamentale gouverne toute l’organisation des corps astraux : la gravitation universelle. Une galaxie se forme par regroupement des étoiles nées de façon éparse dans un secteur donné. Les plus massives constituent le cœur de cette galaxie mais aussi les plus vieilles puisqu’elles ont effectué leur regroupement le plus tôt. Dès lors, pour les vieilles galaxies massives, on ne rencontre de jeunes astres qu’à la périphérie puisqu’elles les rejoignent plus tardivement. Il n’y a rien là de mystérieux et d’incompréhensible.

Cette évidence est loin d’être partagée par les auteurs de l’article ci-dessus. C’est que deux fausses idées imprègnent les astronomes : 1) que les étoiles des galaxies naissent dans le même temps d’un nuage unique, 2) que les étoiles se forment par effondrement d’un nuage interstellaire. Ainsi : « Une théorie prépondérante stipule que la matière première des étoiles se trouve dispersée par des torrents d’énergie libérés par un trou noir supermassif. ». De même : « Une autre théorie envisage la possibilité que la galaxie ne soit plus alimentée en gaz frais, la privant du carburant nécessaire à former de nouvelles étoiles. »

Pour l’astrophysique standard, il faut que la matière première des étoiles préexiste à celles-ci et donc là où il y a du gaz, il y a possibilité de formation. Mais avec la genèse du big bang, on ne peut comprendre la dispersion des nuages interstellaires ce qui contraint à imaginer que toutes les étoiles sont issues d’un centre unique et qu’elles continuent à se former à l’intérieur des galaxies. *(1)

Tout autre est notre astrogenèse : les étoiles produisent elles-mêmes leurs matériaux par prélèvement dans la substance de l’espace ou prématière selon des procédures que nous avons longuement exposées ici. Elles peuvent donc surgir en n’importe quel lieu, de façon solitaire ou en binaire. Par la suite, elles se regroupent en petites formations d’étoiles puis en galaxies de plus en plus massives. Les plus jeunes se retrouvent naturellement à la périphérie : elles ne naissent pas en ce secteur mais c’est parce qu’elles sont déjà formées  qu’elles sont attirées par la gravitation de la masse de la galaxie. Il est donc faux de dire : il apparaît que les galaxies les plus massives ont continué de produire, à un rythme constant, des étoiles en leur périphérie.