6 Etoile pulsante, géante rouge – naine brune, jupiter chaud, planete gazeuse
1 – Étoiles pulsantes
Si les astres étaient essentiellement dépendants de la fabrication de l’hélium obtenue par l’action de la pression de gravitation, très tôt ils devraient voir leur existence rythmée par le rapport entre ces deux types de pression et l’état pulsant devrait se situer dans la phase de jeunesse de l’étoile. Or on constate généralement que les étoiles pulsantes se manifestent à un stade très tardif, à partir des températures correspondant aux catégories spectrales F, G.
Les pulsations d’une étoile dépendent du mécanisme de fusion seconde de l’hélium qui a lieu lorsque l’étoile s’approche de sa taille adulte définitive. Une étoile ne peut pulser que dans sa phase de maturité, lorsqu’elle atteint son seuil de masse, et que les forces de gravitation commencent à l’emporter sur les radiations de pression.
Dans la phase pulsante, l’étoile gazeuse va voir sa température et sa densité baisser ou augmenter de façon cyclique mais sur une pente constamment descendante. Cette succession de phases de contraction et d’accélération des réactions de fusion seconde va commander le régime des étoiles sur la séquence principale.
Par définition, toutes les étoiles gazeuses sont des étoiles pulsantes connaissant soit de brusques variations de leur régime soit un rythme régulier. Ce qui est observé, c’est une diminution régulière du nombre de pulsations avec l’âge.
Nous rencontrons deux types d’étoiles variables :
- Pour les étoiles jeunes, leurs variations sont liées à la production de matière qui ne s’effectue pas selon un rythme régulier. C’est le cas pour les variables éruptives du type T Tauri qui sont groupées en associations, ce qui manifeste leur jeunesse.
- Pour les étoiles plus mûres, les pulsations dépendent de l’équilibre entre forces de radiation et de gravitation et ont pour cause les réactions de fusion secondes de l’hélium. Leur période dépend tout à a fois de la masse de l’étoile et de son âge. Ainsi, les variables à longue période sont-elles des supers géants rouges.
2- Le stade de géante rouge
Selon l’astrophysique standard, lorsque l’hydrogène contenu dans les régions centrales d’une étoile a été transformé en hélium, le coeur stellaire, désormais incapable de soutenir le poids des couches stellaires extérieures, s’effondre sur lui-même. Nous pouvons proposer une autre interprétation pour analyser ce stade de la géante rouge.
Le stade de « géante » rouge est celui atteint par les étoiles gazeuses et se manifeste par une baisse de leur température de surface. A priori il est difficile de trouver une raison qui justifierait la dilatation de l’enveloppe et la baisse de densité consécutive, alors même que la température moyenne décroît. Une fois qu’une étoile a atteint sa masse finale, en retenant définitivement sa couronne gazeuse, elle a également atteint sa densité minimale et son refroidissement va amorcer sa contraction. Ainsi, Jupiter est-il passé par la phase d’étoile rouge et chaude et a connu une densité plus faible qu’actuellement.
Si nous observons des étoiles géantes ou super géantes à faible densité et au diamètre imposant, cet état ne résulterait pas seulement d’une dilatation d’une masse initiale finie bien plus dense, mais aussi d’un accroissement de volume consécutif à leur croissance, par autocréation d’éléments nouveaux que ces étoiles ont pu retenir.
Selon les hypothèses de la nouvelle théorie, une étoile rouge est effectivement un astre en cours de dilatation mais par production d’éléments nouveaux (hydrogène) qui va amorcer son refroidissement et sa lente contraction.
La conséquence classique d’une baisse de température est la contraction d’un corps et non sa dilatation. Dans toutes les étoiles la dilatation ne peut être due qu’à une hausse de la pression de radiation car à l’origine celle-ci est dominante dans la phase jeune et chaude.
La dilatation est corrélative à une augmentation de température et de la luminosité. Il est difficile de justifier un mécanisme qui associe la baisse de la température d’un gaz et sa dilatation.
Cette dilatation est constante à partir du stade initial de grande densité. L’hydrogène est produit en abondance dans la phase de croissance finale. En conséquence la température moyenne de surface diminue comme ralentissent les réactions de synthèse premières de l’hélium ou des atomes lourds (carbone, azote, oxygène).
La masse finale d’une étoile est proportionnelle à la taille de son embryon stellaire. Un astre atteindra d’autant plus vite le stade de géante rouge qu’il produit plus abondamment sa matière et se couvre plus rapidement d’hydrogène. Ceci explique que dans un amas composé d’étoiles contemporaines seules les étoiles très massives, les géantes et super géantes, sont en majorité des étoiles de classe M. Dés lors, le refroidissement de surface aura pour origine l’étouffement progressif du cœur la répartition de chaleur sur une masse plus importante dans une phase de baisse globale de la température et d’augmentation de densité corrélative.
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Le stade de géante rouge correspond au ralentissement progressif des réactions secondes de fusion, et à la baisse de température globale de l’étoile : la création de matière aussi bien que le processus de fusion cessant, nous devons assister par la suite au refroidissement de l’étoile et à sa progressive contraction. Ce parcours est suivi par toutes les étoiles gazeuses quelque soit leur masse.
Nos postulats étant différents de l’astrophysique standard, il est tout à fait naturel que nous aboutissions à des conclusions différentes pour définir le stade de géante rouge. Nous pouvons décomposer en quatre phases l’existence d’un astre à l’état de maturité : 1- La phase où l’apport de masses engendre un ralentissement voire une extinction du cœur photonique remplacé par la matière atomique selon la structuration dite » en oignon (Fer, silicium etc.). 2- La phase de démarrage des réactions de fusion secondes de l’hélium lié justement à l’accroissement de la masse (pression de gravitation) qui compensent la diminution de la production du cœur photonique 3- La phase de dilatation engendrant un ralentissement puis une cessation de ces fusions secondes. 4- La phase de refroidissement et de contraction de l’étoile Le Soleil, selon nos analyses, ne peut devenir une géante rouge et augmenter considérablement de volume au point de recouvrir l’orbite terrestre.D’étoile jaune le Soleil va refroidir mais sa couleur virer au rouge en continuant à perdre une fraction de sa masse par radiation. Son destin est de refroidir lentement en se contractant et dans une dizaine de milliards d’années, il devrait ressembler à une planète gazeuse jovienne assez froide en surface. Ce refroidissement débute par le cœur qui va tendre à se contracter et par là même entraîner la contraction et le refroidissement de toutes les couches successives. Les étoiles moins massives restent moins de temps dans la phase dite » rouge » qu’une super géante puisque leur refroidissement est plus rapide et atteignent plus rapidement le stade de naine gazeuse ou de planètes et tellurique. Dès lors, les étoiles massives arrivent plutôt que les naines dans la phase dite de géante rouge et y demeurent plus longtemps du fait de leur refroidissement plus lent. Dans notre système solaire, qui se serait formé dans le même temps et par un processus embryonnaire identique, le Soleil, Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus peuvent être considérés à des stades de refroidissement différents, commandés pour l’essentiel par l’importance de leur masse. Parcours complexe d’une géante rouge selon l’astrophysique standard. Froide dans le nuage interstellaire, elle se réchauffe pour atteindre la classe G à partir de laquelle elle refroidit à nouveau (cl M), pour atteindre la classe B à partir de laquelle elle se refroidira définitivement.
I l existe trois points de passage de luminosité 1, et 4 points où l’étoile aura une classe spectrale identique ! Ainsi dans la classe M, il sera difficile de savoir s’il s’agit d’une étoile naissance, d’une étoile se muant en géante rouge ou d’une géante en cours de réchauffement ! Copyrights, Maison Neuve (Québec).
3 – Naine brune, Jupiter chaud, planète gazeuse
Tous les astres, quel que soit leur masse, ont la même genèse: le cœur photonique pouvant atteindre des températures permettant la production et la synthèse de l’ensemble de leurs éléments. l n’est pas nécessaire d’imaginer des procédures particulières de nucléosynthèse pour les naines brunes et les planètes joviennes. Il existera un continuum logique entre tous les astres gazeux d’une masse inférieure à 0.08 masse solaire. Ceux-ci, à la différence des astres plus massifs pourront difficilement amorcer le processus de fusion seconde de l’hélium et ne connaîtront pas de phase pulsante très marquée d’alternance entre pressions de radiation et de gravitation. Les quasi similitudes dans la composition chimique des naines brunes, planètes joviennes et telluriques, laissent à penser en effet que ces astres ne sauraient avoir connu deux types de genèse aussi radicalement différents, ce que suppose la théorie des planétésimaux appliquée à la constitution des planètes du système solaire. Ceci entraîne simplement comme conséquence que la durée de la vie active des planètes joviennes sera bien plus courte que les astres massifs, et plus exactement qu’elles atteindront le stade de basse température beaucoup plus rapidement tout en conservant leur couronne gazeuse. C’est bien en effet ce que nous observons dans le système solaire puisque les planètes gazeuses et le Soleil sont à des stades différents d’évolution alors que nées dans le même temps. Il semble bien que l’astrophysique actuelle peine à établir une limite respectivement entre étoiles, naines brunes et planètes. En effet, la classification des naines va de la classe M ( 2000 à 3000 K), L ( <2000K) à la classe K (<600 K), ce qui rend leur distinction difficile avec les étoiles. En effet certaines jeunes naines de type spectral M sont suffisamment chaudes pour être de type M typiquement stellaire. Certaines naines possèdent un disque circumpolaire, d’autres sont dix mille fois plus actives en rayons X que le Soleil ou encore possèdent une planète satellite. La limite fixée par UAI pour définir une planète est de 15 masses Jovienne. Mais quand un astre de cette masse tourne elle-même autour d’une naine brune, il est impossible de la qualifier de planète. Par ailleurs, certaines naines brunes les plus massives peuvent faire fusionner l’hydrogène. Enfin, il est à remarquer que la composition chimique de Jupiter (128K) semble bien la situer en fin d’évolution des naines brunes. THEORIE ET OBSERVATIONS** 1 – Compte rendu d’observations : une pseudo ancienne géante rouge En sondant une bulle rougeoyante de gaz et de poussières encerclant une étoile mourante, le télescope spatial Hubble révèle une richesse de structures invisibles auparavant dans la nébuleuse planétaire NGC 2371.Le reste de l’étoile visible au centre de NGC 2371 est le noyau super-chaud de l’ancienne géant rouge, maintenant dépouillée de ses couches externes. Sa température de surface est de 240.000 degrés Fahrenheit. D’importants nuages roses se tiennent sur les côtés opposés de l’étoile centrale. Cette couleur indique qu’ils sont relativement frais et denses, comparé au reste du gaz dans la nébuleuse. Commentaires : Aucune preuve observationnelle directe n’a jamais été apportée du passage entre la géante rouge et la nébuleuse planétaire. Par conséquent, seule la théorie standard peut affirmer qu’il s’agit d’une vieille étoile – une géante rouge en fin de vie – qui achève sa dilatation en évacuant ses couches externes. La haute température du cœur (240.000 degrés F.) et la présence d’un vent stellaire intense nous indique qu’il s’agit bien d’une très jeune étoile ayant à peine entamé son processus de refroidissement. Une géante rouge est une vieille étoile dont le refroidissement est général et celui-ci commence bien évidemment par le cœur qui cesse lentement ses réactions de fusion. Il est donc anormal de constater un cœur à une température de 240.000 degrès F. Une géante rouge est donc une étoile devant se contracter en passant par le stade pulsant indiquant une alternance entre les phases d’expansion et de contraction, la tendance générale étant au refroidissement progressif et à la contraction corrélative 2 – Compte rendu d’observations : Naine blanche et naine brune La vie des étoiles comme le Soleil suit un cours prévisible : des milliards d’années dépensées à déverser de l’énergie pendant que la fusion d’hydrogène en hélium dans un coeur super chaud suivie d’une phase d’expansion lorsque le carburant s’épuise. De telles plus vieilles étoiles comme le Soleil deviennent des géantes rouges, gonflant pour consommer l’hydrogène dans les couches externes de leurs atmosphères jusqu’à ce que celles-ci soient consommées et que les couches externes de l’étoile soient expulsées comme nébuleuse. Ce processus laisse derrière une petite naine blanche se composant d’un noyau résiduel d’hélium. Maintenant les scientifiques ont découvert un système d’étoiles binaire inhabituel se composant d’une naine brune, une pseudo étoile de la taille de Jupiter et 55 fois plus massive mais trop petite pour amorcer correctement la fusion de l’hydrogène, et d’une naine blanche. ». Son existence montre que la naine brune apparaît presque inchangée d’un épisode dans lequel elle a été avalée par une géante rouge. » La naine brune a même pu gagner de la masse de l’enveloppe commune qui a existé pendant la phase de géante rouge du système. Mais elle a également perdu une certaine distance à son voisin stellaire. Pendant son gonflement, la naine brune s’est développée en spirale de plus en plus près du noyau d’hélium jusqu’à ce que maintenant les deux orbitent l’une autour de l’autre en 116 minutes. Une période si courte implique que les étoiles orbitent à moins d’un rayon solaire les unes des autres. C’est si proche que la naine brune doit avoir traversé l’époque où elle a été complètement engloutie par l’atmosphère de la géante rouge à l’origine de la naine blanche. Les travaux précédent de Maxted et autres avaient déjà établi une masse de 0.39 +/- 0.035 Masse solaire pour la naine blanche et de 0.053 +/- 0.006 Masse solaire pour le compagnon. La masse dérivée du compagnon est bien au-dessous du seuil de 0.075 Masse solaire qui sépare les étoiles des naines brunes. En dépit de son nom, la naine brune a seulement survécu grâce à sa taille. « Ayant eu une compagne de moins de 20 fois la masse de Jupiter, elle se serait évaporée pendant la phase de géante rouge. » L’équipe a obtenu un spectre en proche infrarouge à l’aide de l’instrument GNIRS sur le télescope Gemini South. Le spectre obtenu est dominé par la chaude naine blanche, de 16.500 K, dans le domaine optique. Pour un âge de refroidissement d’environ un milliard d’années, la température du compagnon naine brune se situe entre K 1300 K et 1400 K. Mais la taille ne la sauvera pas pour longtemps en termes stellaires. Dans approximativement 1.4 milliard d’années, la période orbitale diminuera jusqu’à moins d’une heure, au point que la compacte mais puissante naine blanche commencera à aspirer la matière du côté lui faisant face de la naine brune. De tels systèmes sont connus en tant que variables cataclysmiques et, comme la naine blanche acquiert du nouvel hydrogène, elle acquerra lentement de la masse pour une spectaculaire réaction nucléaire en chaîne : une nova. Ainsi la naine brune peut avoir survécu à la géante rouge mais la naine blanche le consommera dans une explosion thermonucléaire à venir. Le papier présentant la recherche est publié aujourd’hui dans Nature.
Commentaires: Le stade de géante rouge est atteint par une étoile massive en voie de refroidissement et devenir une étoile massive gazeuse. Une naine blanche n’est donc nullement le stade postérieur à celui de géante rouge. Il s’agit d’une étoile jeune n’ayant pu retenir son atmosphère gazeuse du fait de la violence de ses éjections. Dans le compte rendu d’observation ci-dessus il est bien dit que la naine brune « apparaît presque inchangée d’un épisode dans lequel elle a été avalée par une géante rouge. » Autant dire que le gonflement de la géante rouge n’a produit aucun effet sur la naine brune malgré la hausse de la température et l’éjection importante de matière de l’enveloppe. Mais de plus: à mesure que la pseudo géante rouge perdait de la masse, la naine brune se rapprochait ! (un calcul simple montre que la perte de masse de la géante rouge est supérieur au gonflement présumé de la naine brune : on ne peut donc expliquer par ce mécanisme gravitationnel la très grande proximité de cette naine brune). L’explication fournie par les nouveaux principes est bien plus simple : il n’y a jamais eu de géante rouge précédant cette naine blanche et la naine brune n’a donc jamais été atteinte par son enveloppe, ce qui explique son état inchangé actuel. Cela est d’autant plus vrai que si la naine blanche était passée par le stade de géante rouge, elle devrait être âgée de plus de dix milliards d’années. Comme dans le système binaire observé les deux étoiles sont nées dans le même temps, la naine brune devrait avoir le même âge, ce qui impliquerait, malgré sa forte masse, un stade de refroidissement assez proche de celui de Jupiter. Comme on le constate, les nouveaux principes donnent une explication bien plus simple et plausible de l’état actuel du système binaire WD 0137-349. 3 – Compte rendu d’observations : Origine et emplacement des naines blanches Le télescope spatial Hubble a fournit des preuves selon lesquelles les naines blanches, on été éjectées lors de leur formation après explosion. Hubble a découvert des naines blanches dans les anciennes étoiles de l’amas globulaire NGC 6397, un dense essaim de centaines de milliers d’étoiles. Les étoiles mortes comme les naines blanches devaient être parmi les plus massives dans NGC 6397. Consécutivement ces étoiles massives doivent se rassembler dans un amas globulaire de base près du centre. Hubble, cependant a découvert de jeunes naines blanches résidant au bord de NGC 6397 qui est âgé d’environ 11,5 milliards d’années. « La répartition des jeunes naines blanches est exactement le contraire de ce que nous attendions ».Compte tenu de leur âge, elles ont dû être éjectées du centre vers la périphérie à grande vitesse. Avant de se transformer en étoiles naines blanches, elles gonflent et deviennent géantes rouges. Les géantes rouges perdent environ la moitié de leur masse qui, si elle est éjectée dans un sens, pourrait propulser les nouvelles naines blanches à travers l’espace, tout comme pour l’échappement d’un moteur de fusée. L’observation de centaines nébuleuses planétaires révèle le même mode d’éjection Or, Les buses dans ces nébuleuses planétaires s’écoulent dans des directions opposées. Si elles ne sont pas parfaitement équilibrées, la plus forte réaction pourrait accélérer la naine blanche dans la direction opposée. L’équipe a étudié 22 jeunes naines blanches âgées de moins de 800 millions d’années et 62 entre 1,4 et 3,5 milliards d’années. L’équipe a constaté que les naines blanches âgées se comportent comme prévu: elles sont dispersées dans l’ensemble du groupe en fonction du poids. Les jeunes naines blanches, cependant, ont été retrouvées inopinément au bord de la grappe, déroutant Richer et son équipe. Ces jeunes naines blanches sont si jeunes qu’ils n’ont pas eu suffisamment de rencontres avec d’autres étoiles propres à les diffuser dans l’ensemble du groupe, suggérant qu’un autre mécanisme (une éjection) est à l’oeuvre. Commentaires : Cette surprise des astronomes quant à l’emplacement incongrue des jeunes naines blanches s’explique aisément puisque la théorie standard prévoit qu’il s’agit de restes de vieilles étoiles éclatées et qu’elles auraient une place légitime au centre des amas stellaires regroupant les plus vieux astres. Tout autre est la conception des nouveaux principes puisqu’il s’agit de très jeunes étoiles ayant dépassé le stade de nébuleuse et ayant évacué leur enveloppe qu’elles n’ont pu garder. Il s’agit de futures étoiles telluriques très denses qui vont lentement refroidir et ne sont nullement d’anciennes géantes rouges. Leur jeunesse explique qu’elles se trouvent naturellement à la périphérie des amas stellaires qu’elles viennent de rejoindre. L’explication est très simple et très logique et nous n’avons nul besoin de rechercher des mécanismes complexes et improbables de « moteur de fusée » pour expliquer leur emplacement actuel. L’observation vient confirmer avec éclat la justesse des nouveaux principes de physique et une de leur prévision essentielle. 4 – Compte rendu d’observations CQ Lupi b de 2 masses jovienne théorique est située à 100 UA de l’étoile parente et de température comprise entre 1600 et 2500°. Est-ce une vrai exoplanète ou est-ce une naine brune, ces étoiles ratées qui ne sont pas assez massives pour produire en leur centre des réactions nucléaires majeures ? Bien que la ligne de démarcation entre les deux soit toujours matière à débat, une façon de distinguer les deux est leur masse (comme c’est aussi le cas entre les naines brunes et les étoiles) : les planètes (géantes) sont plus légères qu’environ 13 masses de Jupiter (la masse critique nécessaire pour déclencher la fusion du deutérium), les naines brunes sont plus lourdes. Le problème est que pour de tels très jeunes objets, les modèles théoriques traditionnels ne sont probablement pas applicables. S’ils sont utilisés, toutefois, ils fournissent une évaluation de la masse de l’objet qui se trouve quelque part entre 3 et 42 Masses de Jupiter, c’est-à-dire englobant aussi bien les domaines des planètes que des naines brunes. Ces premières phases dans la formation de naine brune et de planète sont un domaine essentiellement inconnu pour les modèles. Il est très difficile de modéliser l’effondrement premier des nuages du gaz donnant les conditions autour de l’étoile parent en formation. Un jeu de modèles, spécifiquement façonnés pour modéliser les très jeunes objets, fournit des masses aussi basses qu’une à deux masses de Jupiter.
Commentaires : Ainsi il est ainsi possible d’observer des planètes de type jovien très chaudes et nées en même temps que les étoiles de masse solaire et selon la même procédure de naissance. L’astrophysique contemporaine éprouve une grande difficulté à tracer une frontière entre ces trois types d’astres. Il semble que cette planète n’a pu se constituer selon le modèle des planétésimaux et que sa jeunesse ainsi que sa température élevée compte tenu de sa faible masse, laisse à penser qu’elle a connu un processus de nucléosynthèse primordiale et qu’elle possède un cœur photonique. Ici, les modèles des planétésimaux et celui de l’effondrement gravitationnel ne fonctionnent pas. L’astrophysique actuelle peine à établir une limite respectivement entre étoiles, naines brunes et planètes. En effet, la classification des naines va de la classe M (2000 à 3000 K), L (<2000K) à la classe K (<600 K), ce qui rend leur distinction difficile avec les étoiles. En effet certaines jeunes naines de type spectral M sont suffisamment chaudes pour être de type M typiquement stellaire. Certaines naines possèdent un disque circumpolaire, d’autres sont dix mille fois plus actives en rayons X que le Soleil ou ont une planète satellite. La limite fixée par UAI pour définir une planète est de 15 masses Jovienne. Mais quand un astre de cette masse tourne elle-même autour d’une naine brune, il est impossible de la qualifier de planète. Par ailleurs, certaines naines brunes les plus massives peuvent fusionner l’hydrogène. Enfin, il est à remarquer que la composition chimique de Jupiter (128K) semble la situer en fin d’évolution des naines brunes. Il existe actuellement de solides raisons de penser qu’il existe bien des naines brunes et des planètes à l’intérieur d’une même fourchette de masse. D’où le problème de savoir comment les distinguer: On constate à l’évidence la contradiction entre l’observation et la théorie : il est impossible de différencier une naine brune d’une planète pourtant la théorie affirme que leur mode de formation est radicalement différent! 5 – Compte rendu d’observations : des jets provenant d’une naine brune On a découvert l’existence d’un jet de matière depuis une jeune naine brune de l’association Rho Oph. Cela renforce l’idée selon laquelle les naines brunes, et peut-être les planètes géantes, se forment de la même manière que les étoiles.
Commentaires : Cette dernière citation se passe de commentaire. Elle confirme le bien-fondé de la nouvelle théorie. Si naines brunes, planètes géantes et étoiles se forment de la même façon, c’est toute la théorie standard de la genèse qui s’effondre. 6 – Compte rendu d’observations : réactions nucléaire d’une étoile de faible masse Il a été découvert une étoile de très petite taille, en fait de la taille de Jupiter, et c’est une étoile et non pas une planète. Les astronomes ont découvert à l’occasion de cette étude cette petite atténuation de lumière sur l’étoile baptisée OGLE-TR-122 située dans la constellation de la Carène (Carina) et qui est causée par son compagnon qui l’éclipse tous les 7,3 jours. Ce compagnon est approximativement 100 fois plus lourd que Jupiter mais seulement 16% plus gros. C’est la première fois qu’il y a une preuve directe que des étoiles moins massives que 1/10 de la masse de notre Soleil sont de la taille d’une planète comme Jupiter. Bien entendu cela signifie que cette nouvelle « mini » étoile a une densité 50 fois plus grande que celle de notre Soleil. Ces étoiles de faible masse sont très intéressantes à étudier car elles pourraient permettre de comprendre pourquoi des planètes comme Jupiter ne sont pas devenues des étoiles. La taille étant aussi un facteur qui détermine si un corps céleste est une étoile ou une planète, il est fondamental de savoir pourquoi une étoile comme celle découverte est plus petite que beaucoup d’exoplanètes découvertes récemment (les fameuses « Jupiter chaudes » ) Cette découverte est importante aussi pour la recherche des exoplanètes, en effet elle prouve que des petites étoiles peuvent donner le même signal lumineux que des planète type « Jupiter », en effet, OGLE-TR-122b étant une étoile a bien déclenché ses réactions nucléaires internes mais vue sa faible masse sa production d’énergie est très faible. Commentaires : Nous avons ici une remise en cause assez flagrante de la théorie de l’effondrement gravitationnel puisque le déclenchement des réactions nucléaires n’est possible que pour les étoiles de 0.8 Ms. Or l’étoile OGLE-TR-122b a une masse estimée à 0.1 Ms ! 7- Compte rendu d’observations: formation identique aux étoiles des naines brunes Une équipe d’astronomes italiens aurait trouvé la preuve que les naines brunes, objets intermédiaires entre étoiles et planètes, se formeraient comme les étoiles. Certains de ces astres présenteraient en effet des disques, comme les étoiles jeunes. Commentaires : Cela se passe de commentaires puisque cette observation confirme les postulats de la nouvelle théorie.
8 – Compte rendu d’observations : Evaporation de l’atmosphère d’une planète A l’aide du télescope spatial Hubble, des astronomes ont, pour la première fois observé une planète extrasolaire dont l’atmosphère s’échappe dans l’espace. L’essentiel de cette planète pourrait finir par disparaître pour ne laisser qu’un noyau solide. Il s’agit d’une planète du type » Jupiter chaud » : ces planètes géantes gazeuses gravitent autour de leur étoile en orbite serrée. La planète observée, appelée HD 209458b, gravite à » seulement » 7 millions de kilomètres autour de son étoile, qui est similaire au Soleil. A titre de comparaison, Jupiter, la plus proche des planètes géantes gazeuses de notre Système solaire, gravite à 780 millions de kilomètres autour du Soleil. Les observations du télescope spatial Hubble, projet conjoint NASA/ESA, montrent que l’atmosphère d’hydrogène, chaude et dilatée, de la planète s’évapore. Cette gigantesque enveloppe d’hydrogène qui s’étend derrière la planète ressemble à la queue d’une comète. Cette planète gravite autour de son étoile avec une période orbitale très courte de 3,5 jours. » Nous avons été stupéfaits de voir que l’atmosphère d’hydrogène de cette planète s’étendait sur plus de 200 000 kilomètres « , déclare M. Vidal-Madjar. Le diamètre de HD 209458b est 1,3 fois celui de Jupiter, sa masse est égale aux deux tiers de celle de Jupiter et son orbite représente un huitième de l’orbite de Mercure autour du Soleil. Son étoile est similaire à notre Soleil et la distance qui la sépare de la Terre est de 150 années-lumière. Commentaires : Manifestement, nous assistons bien plutôt à une évaporation des couches de la planète plutôt qu’à une condensation comme le prévoit la théorie des planétésimaux pour la genèse de ces astres. De fait les étoiles et les planètes connaissent une genèse identique et fabriquent en premiers leurs éléments les plus lourds, selon le modèle en couche, qui constituent leur noyau solide le plus lent à refroidir. 9 – Compte rendu d’observations : Naines brunes formées comme les étoiles Un scientifique Kevin L. Luhman, a annoncé la découverte d’une paire unique de naines brunes récemment nées en orbite l’une autour de l’autre. Les naines brunes font partie d’une relativement nouvelle classe d’objets découverts au milieu des années 1990 qui sont trop petits pour déclencher la fusion de l’hydrogène et briller comme des étoiles, trop grands cependant pour être considérés comme des planètes. Une explication possible sur l’origine des naines brunes est qu’elles sont nées de la même manière que les étoiles. Les étoiles se forment dans des nuages interstellaires énormes dans lesquels la gravité provoque l’effondrement des blocs de gaz et de poussières en « grains », qui alors attirent de plus en plus de matières jusqu’à ce qu’ils grandissent pour devenir des étoiles. Cependant, lorsque ce processus est étudié en détail par ordinateur, beaucoup de simulations échouent à produire des naines brunes. Au lieu de cela, tous les grains se développent en véritables étoiles. Ce résultat a conduit quelques astronomes à se demander si les naines brunes et les étoiles sont créées de façons différentes. Les naines brunes sont normalement extrêmement faibles et difficiles à détecter dans le ciel. Pas assez chaudes pour déclencher la fusion de l’hydrogène; elles ne brillent donc pas vivement comme des étoiles et sont relativement ternes comme des planètes. Cependant, pendant un temps relativement court immédiatement après leur naissance, les naines brunes sont relativement brillantes en raison de la chaleur restante de leur formation, et en conséquence plus faciles à trouver et à étudier. Parmi les deux douzaines de nouvelles naines brunes découvertes, Luhman a trouvé deux naines brunes, d’une masse de 25 à 50 fois celle de Jupiter, orbitant l’une autour de l’autre à une distance relativement éloignée, environ six fois la distance Soleil-Pluton, alors que toutes les paires précédemment connues orbitent à environ moitié moins de la distance Pluton-Soleil. La simple existence de ces naines brunes très faiblement liées l’une à l’autre par la gravité, et où la saccade la plus légère séparerait le couple de manière permanente, indique que ces naines brunes n’ont jamais été soumises au genre de gravitation violente qu’elles subiraient si elles s’étaient formées comme des grains éjectées. Au lieu de cela, il est probable que ces naines brunes se soient formées de la même manière que des étoiles, d’une manière relativement douce et calme.
Commentaires :
Il est curieux d’affirmer simultanément que les naines brunes peuvent se former comme les étoiles et leur interdire la capacité aux fusions nucléaires. Comme il est curieux qu’elles puissent naître par effondrement d’un nuage alors que celui-ci n’a pas la masse suffisante nécessaire, selon la théorie. Toutes ces questions de masse limite et du distinguo entre étoiles, naines brunes et planètes ne se posent pas dans la nouvelle théorie : tous les astres naissent d’identique façon.
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