5 – Les quatre états de la substance de l’espace

nav_1_theme_14_bhb*

*

Prématière, ondes, photons, matière

*

*

Il s’agit de  progresser  dans la connaissance de la nature propre de la substance de l’espace – ou prématière – et d’analyser les relations d’engendrement qu’elle  entretient avec les ondes électromagnétiques, les photons et la matière proprement dite. Cependant notre quête est à jamais restreinte par les propriétés de notre objet de recherche car la substance de l’espace n’est pas un corps isolable. Toutes les preuves de son existence et ses qualités doivent  être  déduites de ses effets sur les autres êtres discontinus que nous pouvons appréhender et mesurer par nos instruments.

Cette substance occupe « tout l’espace de l’espace » qui constitue un milieu homogène dont la mise en mouvement se manifeste sous la forme d’ondes électromagnétiques. Aussi, il importe de différencier l’onde du photon et d’analyser le cycle reversible prématière/onde/photon/matière.

La nécessité d’un cycle s’impose absolument car en son absence l’onde et la matière seraient issues du néant et y retourneraient

1- Les propriétés matérielles de la substance de l’espace ou prématière.

Nous avons supposé que l’onde ne pouvait avoir d’autre origine que l’ébranlement d’un milieu parfaitement homogène et isotrope et de densité première sans comparaison avec celle de la matière, qui l’autorisait à propager une ondulation à la vitesse C. Nous définirons dés lors  le photon comme une sorte de densification de l’onde telle que s’établisse un rapport d’engendrement onde/photon. Nous savons enfin par les expériences que la matière peut se créer notamment à partir de photons et qu’inversement son annihilation aboutit au photon. Nous constatons un processus réversible :

PREMATIERE<> ONDES <> ETAT-LUMIERE<> MATIERE PERMANENTE<> ONDES <> PREMATIERE

Il résulte que l’onde et le photon doivent avoir des propriétés communes avec la matière mais aussi des propriétés différentes. Leur singularité ne peut surgir que sur la base d’un fond commun, à partir d’une substance commune. Il s’agit de trois états d’un  être identique sur la base duquel s’opère la différenciation: un changement d’état ne sera pas un changement dans la nature propre du constituant. Il suit que leur composition respective ne peut résulter que d’une rupture d’état onde/photon et photon/matière d’une même substance constitutive et celle-ci ne peut être que la substance de l’espace.

Cette substance puisqu’elle est contenue dans  la matière  présente  quelques caractères de la matérialité. Et en effet, s’il existe une substance différente de la matière pour justifier le principe d’inertie, nous devons lui accorder certains attributs de la matérialité qui permettent la réception, la conservation et la transmission du mouvement. La substance de l’espace peut réceptionner le mouvement et le conserver sous forme d’ondes mais elle peut également dans le cadre d’un champ E.M servir de support à la transmission du mouvement des charges. Elle est également dotée d’une capacité inertielle puisqu’elle résiste aux mouvements des corps en son sein aux vitesses relativistes. Parce qu’elle possède toutes ces propriétés nous pouvons en conclure que la substance de l’espace détient tous les caractères de la matérialité sauf un : la discontinuité.

Mais nous savons que la discontinuité de la matière est rendue possible par l’existence d’un lieu de la continuité, l’espace, qui tout à la fois accueille l’objet et le sépare d’un autre. L’espace n’est pas un simple cadre accueillant l’objet comme le supposait Einstein. Ce rapport de l’objet à l’espace n’est pas seulement  un rapport d’un contenant avec un contenu mais aussi un rapport substantiel de proximité, d’essence, entre l’être de la matière et celui de la substance de l’espace.

Le processus par lequel la matière de la particule surgit d’une mutation de la substance de l’espace par l’intermédiaire des changements d’état de l’onde et du photon est réversible. La « place occupée » dans l’espace par la matière peut donc à nouveau être restituée et  la matière  retourner au lieu d’où elle est issue.

Toutes ces considérations tendent à démontrer les profondes similitudes d’origine de la matière relativement à l’espace et, puisque nous supposons des propriétés communes, nous avons nommé PREMATIERE cette substance de l’espace.

*

*

2- La transition onde/photon

Si l’on fait abstraction de la résistance de la substance de l’espace, on est conduit à expliquer l’auto-limitation de la vitesse de la matière par l’augmentation de sa masse. Et si celle-ci augmente en proportion de la vitesse, on démontre que seul un objet de masse invariante nulle au repos ne peut atteindre la vitesse de la lumière sans que sa masse tende vers l’infini. Ce raisonnement suppose un objet – le photon -  sans masse invariante au repos aux propriétés troubles et duelles.

Pour rétablir la construction, nous devons attribuer un statut physique cohérent au photon. Puisque l’onde EM et le corpuscule sont différentiables, on ne peut admettre que deux objets se présentent simultanément comme onde et corpuscule. Une chose ne peut pas dans le même temps et sous le même rapport, être elle-même et tout autre.

Si ces ondes ont un être distinct, il faut leur accorder un statut d’objet physique propre différent des photons. Si le photon se présente comme corpuscule, il faut bien qu’il occupe un volume et qu’il possède de ce fait des propriétés géométriques par lesquelles on définit les apparences d’un objet.

Il est dans « la nature de la nature » qu’existe un cycle primordial et des états différents dans ce cycle. L’onde par ses propriétés appartient encore à la prématière puisqu’elle n’est que mise en mouvement de celle-ci. Le photon est l’état intermédiaire et à ce  titre possède, concilie, la double propriété de la prématière et de la matière. Cet état de transition manifeste cependant la « fragilité » du photon qui peut disparaître en cas de choc avec la matière en cédant son énergie.

Les nouveaux principes ne laissent plus la matière en « tête à tête avec elle-même ». Les différents objets physiques ont désormais chacun un statut et des propriétés qui les distinguent. Ce cycle nous contraint à constater que le photon doit finir par perdre de l’énergie pour se transformer en onde et celle-ci doit s’étaler pour disparaître et se fondre dans la prématière dont elle est issue ( voir partie cosmologie)

Dans la relativité le photon est définit négativement comme ne pouvant être constitué de matière et pour beaucoup, le photon est un « grain d’énergie ». Le seul fait d’être sans masse ne nous dit rien sur la nature de sa substance propre

Si nous introduisons un photon dans un champ magnétique et que nous «l’accélérons», nous lui donnons une quantité de mouvement supplémentaire. Or par définition le photon ne peut être accéléré. Si on considère son aspect corpusculaire, l’énergie transmise va augmenter son volume et la « masse » constitutive de sa substance. Ici, l’élévation de cette « masse » ne sera pas fonction de la vitesse puisque celle-ci est uniforme. Inversement, cette augmentation de masse du photon n’aura strictement aucun effet pour diminuer sa vitesse. Or le photon résiste bien à l’accélération puisqu’il ne peut dépasser C et cette résistance n’est pas due à la hausse de  valeur de la «masse».

Cette résistance semble être sans cause interne car on ne voit pas ce qui empêcherait un photon d’élever progressivement sa vitesse  au-dessus de C. Il ne peut donc s’agir que d’une résistance externe au photon et nous devons établir un lien de causalité entre celle-ci et l’augmentation de la masse corpusculaire photonique.

Or, cette quantité de substance photonique supplémentaire vient bien de quelque part puisque si l’énergie transmise ne peut accélérer le mouvement, il faut bien qu’elle serve à  créer une quantité supplémentaire de cette substance. Puisque nous ne croyons pas au miracle d’une transformation d’un pur mouvement en quelque substance que se soit, il faut bien que la substance photonique surgisse et soit prélevée par le photon lui-même en réaction à cet accroissement d’énergie. Le photon doit accumuler, ramasser, augmenter sa propre substance en la prélevant sur sa trajectoire «ailleurs » qu’en lui-même. Ce que le photon traverse pendant son mouvement c’est l’espace lui-même et cette substance qui s’adjoint à celle du photon ne peut donc être que celle de l’espace.

Nous avons vu que le raisonnement d’Einstein n’apportait aucune information sur la matière constitutive du photon qui pourrait justifier certaines de ses propriétés. En effet d’après le père de la relativité l’énergie du photon ne peut prendre une valeur non infinie que si sa masse est nulle. Il en déduit alors que le photon n’est pas un corpuscule matériel. Plus loin il traite le photon de « paquet » ayant une structure granulaire qu’il considère comme autant de petites portions d’énergie. Ce raisonnement suppose un objet sans masse, sans réalité, un objet qui ne peut être. Pour rétablir la construction, nous devons par suite envisager une catégorie d’objets qui n’ont de masse qu’en mouvement mais aucune réalité physique ni masse au repos. Comme cet objet ne peut apparaître ni disparaître hors de tout lieu, ni surgir à partir d’un rien pour s’annihiler dans un néant, il faut bien qu’il surgisse de quelque part comme un changement d’état d’un quelque chose. Il faut donc retourner aux causes et modalités de son surgissement pour justifier le fait que le photon bien qu’ayant une apparence corpusculaire ne peut posséder de masse invariante au repos.

Si le photon est donné comme le corpuscule premier, sa création doit avoir pour cause un changement de l’état des ondes à partir desquelles il semble surgir. Si inversement la matière s’annihile en photons, il faut bien constater l’existence de deux états différents de la matière. Et qu’ainsi constatée la réversibilité de ces transformations, nous devons conclure que la matière porte en elle-même le principe de ces changements d’état. Dans la mesure où nous avions distingué les états de matière et de prématière, nous devons admettre un état de transition empruntant à chacun certains de ses caractères.

Et si la masse du photon se constitue et perdure selon ces contraintes, c’est que celles-ci ont pour cause les propriétés de son milieu d’évolution. Puisque l’espace est le lieu de son surgissement et la résistance inertielle de la prématière sa cause contraignante, nous devons conclure que la création d’un photon procède d’un changement d’état de la prématière à la condition d’atteindre la vitesse limite C. Un rapport de causalité doit s’établir entre cette inertie et les conditions de rupture d’état à partir de laquelle la masse-en-mouvement du photon peut se constituer. On en conclura que la rupture d’état de la prématière est la cause nécessaire qui produit cet effet : la création d’un photon.

Dès lors, à l’augmentation de la   » masse  » du photon en proportion de l’énergie attribuée au mouvement doit correspondre un accroissement en volume car la constitution de cette masse peut se concevoir comme le résultat d’un enroulement des ondes de prématière par prélèvement sur celle-ci. Le photon comme corpuscule doit être représenté physiquement comme un grain effectif de matière-en-mouvement se propageant par glissement/frottement au sein de la substance de l’espace, dont il subit la résistance, tout en suscitant par la poussée de son mouvement un cortège d’ondes, un cône de lumière qui est celui de l’effet Cerenkov, une coquille qui se dilate, d’autant plus volumineuse que l’énergie est élevée, que les champs sont resserrés, que les ondes sont courtes et dures.

Lorsque nous atteignons la limite de compression des corps matériels, il se produit un changement d’état. Il en va de même pour la prématière et on doit considérer la vitesse limite C comme celle à partir de laquelle la densification des ondes, selon une énergie mesurée, suscite une onde de choc qui se propage en s’enroulant sur elle-même. Nous savons en effet que des ondes hertziennes aux rayons gamma, l’aspect ondulatoire s’atténue en même temps que l’aspect particulaire s’accentue.

Aussi, à mesure que les ondes deviennent plus dures (plus énergétiques), et donc plus courtes, le photon parait puis augmente son volume (puisqu’il s’agit d’un corpuscule). Le photon se distingue alors radicalement de l’onde dont il est justement issu.

Il se produit un phénomène de transformation de l’onde en photon, une mutation qui conduit de l’aspect ondulatoire à la forme corpusculaire. Cela permet d’identifier deux objets distincts à la fois par leurs manifestations et par leurs propriétés : l’onde et le photon. Ce qui est certain, c’est que l’apparition du photon est liée au raccourcissement de la longueur de l’onde, à l’augmentation de sa fréquence, bref à un processus de densification, de compression de l’onde elle-même. Nous avons affaire à deux êtres différents dont les relations sont celles qui dérivent d’un changement d’état, d’un processus de mutation d’un objet en un autre objet  à certaines conditions d’énergie. L’objet crée doit garder certains caractères de son composant et nous retrouvons en effet  la vitesse identique de propagation. Par ailleurs, le photon, comme l’onde, ne peut exister qu’en mouvement, ce qui s’explique par le processus d’engendrement.

sinus-photons

Le photon est lié à l’onde, mais sa nature est différente ; Il s’agit d’une compression d’onde, d’un changement d’état de celle-ci. On ne saurait traiter la lumière indifféremment comme onde ou corpuscule

En définitive, si le photon est bien le corpuscule premier, sa masse pourtant ne peut se maintenir qu’en mouvement. Pour exister comme matière permanente, il faut qu’il perde son mouvement sans pour autant perdre sa masse. La définition du photon se donne comme immédiatement contradictoire avec celle de la masse permanente dite au repos..Mais comme le photon est associé à son onde, on doit constater que cette matière photonique ne peut être que portée par le mouvement de l’onde.

C’est l’appartenance du photon à l’onde qui contraint celui-ci à n’exister qu’en conformité avec les propriétés de l’onde, dont celle de ne pouvoir se déplacer qu’à la vitesse absolue C.

On voit ici que ce n’est pas l’absence de masse de matière qui contraint le photon à n’exister qu’à la vitesse C, mais son appartenance intime à l’onde.

Le choix d’un néologisme : la matière-en-mouvement pour désigner la substance constitutive du photon montre bien l’embarras dans lequel nous sommes puisque nous ne pouvons utiliser le terme de masse, réservé à la matière. Il présente cependant l’avantage de bien signifier que la « matière » du photon ne peut exister qu’en  mouvement.

Mais pour se distinguer de l’onde il lui faut posséder des propriétés différentes, celle justement de se constituer en masse-en-mouvement pouvant augmenter de volume selon une gradation des énergies.

Le photon ne peut être considéré comme un « grain d’énergie » puisqu’il son action produit un impact qui l’assimile à un corpuscule. Le fait qu’il puisse exister selon des quantas d’énergie (entre deux limites cependant) oblige à penser qu’il peut avoir une masse-en-mouvement variable, ce qui n’est pas le cas pour les particules de matière permanente.

Si le photon est donné comme  corpuscule premier, sa création doit avoir pour cause un changement de l’état de l’onde sans que pour autant nous puissions isoler le photon de son onde associée. Dès lors l’augmentation de la masse-en-mouvement en proportion de l’énergie doit correspondre un accroissement de la quantité d’ ondes de prématière.

Il en va de même pour la prématière et on doit considérer qu’il existe un seuil d’énergie à partir duquel la compression des ondes suscite un brusque enroulement de la crête de l’onde, ainsi qu’on peut le constater dans les milieux ondulants. Le photon apparaît comme le résultat d’une diminution consécutive de la longueur de l’onde. Il s’ensuit que si le photon a pour origine la compression des ondes de prématière, il ne saurait exister à toutes les énergies, ce qui permet de distinguer assez nettement les deux états : celui de l’onde et du photon corpusculaire.

Au fur et à mesure que les ondes se raccourcissent, l’aspect corpusculaire l’emporte sur le caractère ondulatoire. C’est là bien la preuve (expérimentale) que le photon résulte d’une compression de l’onde.

vague bis Le photon a pour origine un enroulement des ondes compressées.


3- Propriétés du photon, les 4 états de la prématière et les 3 transitions

Le photon représente un état de transition entre l’onde de prématière et la matière proprement dite. Il  possède  les doubles caractères de la matière et de la prématière. De celle-ci, il détient les modalités de son déplacement selon la vitesse C des ondes E.M. De la matière il hérite d’une masse corpusculaire. Il ne peut exister qu’à la vitesse C car lié à la prématière même de l’onde et exprime l’état de compression de celle-ci. Cette compression doit être maintenue constamment  pour demeurer en l’état.

Le photon se propage  dans la substance de l’espace comme une ondulation interne de la prématière comprimée.Cette ondulation n’étant possible qu’à la vitesse de la lumière, le photon pour exister doit  tout naturellement se maintenir à cette vitesse. Cette dernière caractéristique le différencie de la matière qui peut se mouvoir selon des vitesses variables. De plus, son déplacement est essentiellement rectiligne. Il ne saurait avoir un mouvement spin identique à celui d’une particule ( bien que la masse photonique effectue un enroulement sur elle-même mais dans la direction de son mouvement rectiligne ).

Il peut cependant être dévié par un champ magnétique ou par une masse gravitationnelle comme un corps de matière. Cela signifie qu’il possède bien une masse ( photonique ) ce qui suscite des effets identiques à ceux de la matière. Il  augmente également de volume et donc de masse ( photonique ) lorsqu’il est propulsé par un champ électromagnétique. Cette élévation de masse provient essentiellement d’une densification augmentée d’ondes de prématière prélèvée du sein même de la substance de l’espace. Pour faire image on pourrait dire que l’augmentation de masse du photon est comparable au travail du bois : plus la lame du rabot du menuisier sera longue, plus l’entaille profonde, plus puissant devra être l’effort pour arracher une surface de bois plus importante.

En définitive, les particularités du photon ne se comprennent vraiment que si on l’inscrit dans ce continuum qui va de la prématière à la matière proprement dite.

Contrairement aux affirmations d’Einstein, ce n’est pas parce que le photon n’a pas de masse-matière qu’il peut atteindre et se maintenir à la vitesse C. Son absence de masse-matière est directement redevable des rapports d’engendrement qui le lie aux ondes EM. En conséquence le concept de  masse nulle du photon restreint considérablement le champ d’explication du phénomène et contraint d’aborder sa nature propre à partir de celle de la matière plutôt qu’à partir des spécifications de l’onde. Mais surtout, ce qui a été occulté, se sont les états de transitions qui permettent de passer d’un objet physique à un autre tout en gardant l’unité de l’ensemble des composés de l’univers. Nous pouvons désormais différencier 4 états fondamentaux :

Les 4 états de  la prématière

Il importe de préciser les quatre seuls états de la substance de l’espace :

* L’état de prématière ou état fondamental correspond au niveau d’énergie minimum ou inertie absolue et a pour substance celle de l’espace.

* L’état ondulatoire correspondant à la mise en mouvement DE la prématière

* L’état-lumière correspond au déplacement des photons DANS la prématière

* L’état-matière qui est conservation par une masse dite au repos relatif d’une quantité de prématière photonique en son état de mouvement absolu.

Qui supposent trois seules transitions réversibles :

A)

La transition prématière>onde qui est consécutive à la mise en mouvement de la prématière.

La transition onde>photon qui est consécutive à la densification des ondes.

La transition photon>matière qui est consécutive à la rupture du photon et au changement de son mouvement.

B)

La transition matière>photon par annihilation de la particule

La transition photon>onde par abaissement progressive de l’énergie consécutif à la résistance de la substance de l’espace.

La transition onde>prématière par affaiblissement de la longueur d’onde proportionnel à la distance parcourue et qui finit par disparaitre et se fondre dans la substance de l’espace

La transition prématière>onde qui est consécutive à la mise en mouvement de ma prématière.La transition onde>photon qui est consécutive à la densification des ondes de prématière.La transition photon>matière qui est consécutive à la rupture du photon et au changement de son mouvement.

Ce continuum des 4 états au moyen de  3 transitions permet donc  le passage de l’état amorphe et indifférencié de basse énergie de la prématière, à l’état lumière comme énergie première et limite, dont la valeur servira désormais de quantum à l’énergie de toute matière.

Tableau

Mais ces transitions se doivent d’être par définition réversibles pour fonder justement le principe de conservation de l’énergie à travers les différentes mutations des supports de cette énergie. La transition matière/photon est un fait expérimental admis. La transition photon/onde suppose de faire perdre au photon une part de son énergie pour n’exister plus que comme onde.

La transition onde/prématière implique que l’onde baisse  progressivement d’intensité lors de rencontres d’obstacles ou tout simplement proportionnellement à la distance parcourue au sein de l’espace emplit de prématière. Il ne saurait exister d’autres états intermédiaires de la substance de l’espace ni  procédés hybrides de transition en chaque temps de l’objet, lequel ne peut être lui-même et tout autre, ni obéir à une transition conduisant à des effets divergents. Ainsi, aucun objet participant à l’état photonique (boson) ne peut acquérir de masse par exception aux procédures décrites pour la  création de particules de matière permanentes. De même une particule ne peut avoir toutes les propriétés qui sont celles de l’état photonique sans s’annihiler et changer la nature de son mouvement.

Enfin ces objets sont réels en tant qu’ils supportent un mouvement effectif et ne sauraient ni participer d’une quelconque virtualité fut-elle provisoire, ni déroger aux lois du mouvement par laquelle une énergie est transmise par un objet ayant un statut physique de réalité.

Les particules virtuelles qui seraient les agents de liaison des différentes interactions n’ont aucun sens dans les nouveaux principes. De même, des associations essentiellement constituées de neutrons dans un état de grande fluidité (comme pour des étoiles à neutrons) ne peuvent exister.

ANNEXE

La physique quantique et la dualité onde/corpuscule

La dualité onde/corpuscule nous fait supposer qu’un même objet (le photon) aurait une identité double accordée par l’appareil de mesure qui  le percevrait tantôt comme onde tantôt comme corpuscule. Un tel dédoublement d’un objet unique laisserait à penser qu’il est porté atteinte au principe d’identité selon lequel une chose ne peut être elle-même et une autre à la fois. La physique quantique a été amenée à conclure que le choix du type de mesure déterminait la propriété observée et qu’on ne pouvait à la fois détecter l’aspect ondulatoire et corpusculaire (ces deux mesures étaient radicalement incompatibles).

En conséquence, et par souci de respecter le principe d’identité, un voile opaque a été jeté sur le principe de réalité. Si en effet la propriété observée dépend de l’appareil de mesure et si nous avons un objet tout à la fois unique et duale, alors on ne peut plus rien affirmer sur la réalité de l’objet, on doit se contenter d’une description mathématique (la fonction d’onde) et de son efficacité expérimentale qui ne demande plus à être prouvée.

Or les nouveaux principes de physique prouvent que mécaniquement la dualité onde/corpuscule est une réalité, que l’onde accompagne toujours le photon et les particules de matière qui peuvent interférer à distance. Photons et particules ont en effet cette double propriété d’exister comme corpuscule (à un certain niveau d’énergie pour les photons) lesquels, en se déplaçant dans la prématière entraînent un cortège d’ondes électromagnétiques. Selon les réglages, l’appareil de mesure percevra tantôt l’une tantôt l’autre de ses propriétés sans que la mesure de l’une fasse disparaître la réalité de l’autre: jamais un corpuscule en mouvement ne peut être séparé de ses ondes. Une particule unique ne se divise pas et passe par l’un ou l’autre trou d’un écran mais peut interférer avec une autre par l’intermédiaire de leurs ondes accompagnatrices. Les ondes peuvent passer par les deux trous pour interférer et se recomposer ensuite.

L’onde EM engendre  un photon de plus en plus corpusculaire a mesure qu’elle s’accroît en énergie: on peut prédire une étroite corrélation entre la détection des photons comme corpuscules et leur niveau d’énergie. Ce qui n’a pas été compris, c’est que le photon peut apparaître essentiellement comme onde aux basses énergies et « durcir » progressivement  en corpuscule qui aura un comportement à l’identique d’une particule. A l’origine de cette confusion, nous trouvons le refus de la physique quantique de donner un statut prématériel à l’onde comme pouvant être à l’origine du photon, lequel peut donner naissance à la matière. En traitant le photon comme « grain d’énergie », on s’interdisait de comprendre la réalité indiscutable de la dualité onde/corpuscule.