les nouveaux principes

Estant suprême

Totalité des essences de l’être suprême et de la matérialité brute du tout matériel du cosmos

L’Etre suprême

Désigne la totalité des essences aussi bien éternelles que les espèces ou particulières et les lois et principes physiques de la matérialité et de la prématière. C’est le principe général immatériel par lequel l’énergie passe à la matière qui la conserve et qui rattache chaque essence particulière au Tout.

Le Tout, l’Un, l’Univers,  le Cosmos

Désignent la totalité infinie des étants, hommes compris ainsi que la substance de l’espace.

L’être (minuscule)

Désigne tout à la fois la présence et ce qui fait être et persister dans la présence. Verbe d’état (présent) mais également actif (se vouloir être) et passif( déterminé à être par son essence).  Il est donc synonyme d’essence. Principe immatériel (quand il passe au concept) ne peut jamais être que dans la présence d’un étant. L’être de l’Esprit est une essence d’espèce éternelle (ou petite éternité car soumise à répétition).

Les mondes

Désigne des lieux où la vie peut se déployer. Notre monde ou Terre, concerne le lieu de l’humanité présente. Un univers contient une infinité de mondes.

La prématière

Ou substance de l’espace éternelle et insécable est la substantialisation de l’Etre suprême

La matière brute

Ne désigne que la substance matérielle (particules, atomes, ondes et photons) indépendamment de ses propriétés d’essence. La matière brute est déterminée par les essences pour constituer les étants par association des éléments. On pourra également utiliser cette expression pour désigner la matière hors le constat d’existence par l’esprit.

L’essence

Désigne le principe immatériel par lequel un étant individué possède des propriétés qui le font être, demeurer, devenir et périr. Les essences sont soit éternelles, soit temporelles, soumises à éternelle répétition ou relative à un individu ou collection d’individus datés. L’essence traite des propriétés qui permettent la transformation de la matière brute en étant singulier qui le définissent. Ces propriétés permettent la description de l’étant.

Le concept

Traduction/transfert des essences de la matérialité par et dans l’esprit.

Il faut distinguer le percept du concept ; On peut définir arbitrairement le percept comme l’unité de base de l’information perçue du concept qui relie les percepts par abstraction et généralisation (faculté de synthèse).

L’existant –– l’être-là – présence – étant-ESTANT-

Représentation de la substance matérielle individuée par l’esprit. Ne concerne pas seulement le vivant ou l’humain, désigne tout être individué dont fait partie l’homme et qui existe. Se distingue de la matérialité brute en ce que l’existant apparaît constitué par/avec ses propriétés ou essences. L’étant-homme sera utilisé en tant que partie du tout de la matérialité soumis à des déterminismes naturels.  La prématière n’est pas un étant puisqu’elle ne passe pas à l’existant, bien qu’elle soit substance. Un existant hypothétique, probable, virtuel ne saurait exister au sens où tout étant doit faire l’objet d’une procédure de vérité sur la réalité de son individualité.

L’idée, L’esprit n’existent pas au sens de la matérialité telle qu’elle est définie ci-dessus.

(L’être-la)

Mis en parenthèses s’applique uniquement à la substance de l’espace qui est immatérielle tout en étant une substance (existante) non individuée.

L’existence (déclaration)

Déclaration, constat de l’existant par l’esprit. Le passage à l’existence est consécutif à la représentation. Ce qui n’est plus mais a existé peut être représenté par déduction ou être contenu dans le savoir cumulé. Ce qui sera peut également être imaginé par supputation. Sans constat d’existence par l’esprit, la nature ne peut exister au sens de la nécessaire représentation par l’esprit. Elle peut bien évidemment avoir une réalité hors le constat d’existence mais sa réalité ne peut être prouvée.

L’en-soi du monde, de l’objet

Présence à lui-même de l’univers, de l’objet hors de tout constat d’existence par un esprit. Le constat porte sur la certification d’existence et non sur celle de ses propriétés. Il ne signifie pas que l’objet contienne un absolu inconnaissable par le simple fait d’être.

Lois physiques (et biologiques)

Concernent les modalités d’être de la totalité des étants ou de certaines catégories et ont par définition un caractère de généralité. Elles sont hiérarchisées selon la plus ou moins grande quantité d’étants qui en dépendent. Elles participent du principe général des essences.

Esprit

Ecrit avec une majuscule désigne la fonction (activité, procédure) éternelle qui est dissociée de la matière, apte à comprendre les essences.

esprit

En minuscule traite de l’incarnation de l’Esprit dans un corps mais pas nécessairement dans notre humanité présente. Il est souvent employé comme synonyme de pensée ou de conscience pour notre humanité actuelle.

La conscience

Concerne spécifiquement l’humain actuel  en tant qu’animal rationnel. De même les termes de raison, entendement, cogito, pensée etc. Il s’agit de la faculté, de l’instrument de compréhension et d’action.

Idée sera synonyme de concept. Une conscience est le réceptacle tout autant que le principe de production des Idées qu’elle cumule. On différenciera artificiellement ici le contenant (conscience) du contenu (idées).

Le sujet, la subjectivité

Est incarnation de la conscience dans un humain particulier daté ou non.

L’objet

Désigne un étant matériel s’opposant directement aux étants vivants. L’objet brut  n’a d’autre réalité que sa matière brute constitutive ( atomes). Toutes les propriétés qui le façonnent relèvent des essences et donc du savoir. Il n’y a pas d’absolu inconnaissable de l’objet mais un savoir progressif qui tend vers sa complétude. Un étant est donc l’association d’une matière brute et de propriétés ou essences.

Métaphysique, savoir universel, pensée

La métaphysique concerne la totalité du savoir et de la pratique humaine collectionnée de la totalité des disciplines à l’exclusion de la philosophie. Concerne  toute la production de l’esprit et les actes humains.

La transcendance : synonyme de métaphysique, c’est-à-dire toute la production de l’esprit.  Toute idée est par essence transcendante en ce qu’elle est détachée de la matérialité. Le transcendant n’est donc pas le surplomb de l’esprit mais la production de l’Esprit en tant qu’il s’élève au Savoir.

La philosophie

Sera l’instance particulière de fondement, de fédération et de synthèse de tous les savoirs métaphysiques et ceux des sciences particulières.

Règne

L’une des quatre divisions fondamentales de la matière : minéral, végétal, animal ou humain.

Espèce

Sous division à l’intérieur de chaque règne.

Relation

Les propriétés internes d’un étant déterminent le type de relations externes. Tout étant est en relation avec une quantité plus ou moins grande d’autres étants.

L’évènement

Désigne le fait de paraître, il est synonyme de création. Un évènement peut être un composé d’apparitions selon un temps plus ou moins long (évènement historique naturel ou humain). Un évènement se doit d’être une exception à la règle (comme une mutation) et présenter une certaine originalité. Dans l’hypothèse contraire, il s’agit d’un simple fait répétitif.

Il consiste en une manifestation dans le temps et ne peut jamais en conséquence être éternel. Un évènement est daté. Il a lieu ou a eu lieu. Il peut concerner une situation humaine, un fait dont un ou plusieurs acteurs sont soit des vivants (évènement historique, faits de parole) soit des faits de nature (catastrophe naturelle, apparition d’une plante etc.). Il concerne l’action, la présence ou la réaction d’un ou plusieurs acteurs, matériel ou vivant. C’est l’acte de faire (il pleut) qui est causé par un étant ou un vivant. Un événement a une cause interne ou externe à un étant ou un vivant.

Le négatif

Il faut différencier l’être (existant) réel et celui de l’idée. Dans le domaine de l’Idée, les opposés négatifs sont nombreux (beau/laid, fort/faible, vérité/mensonge) et relèvent de l’ordre du concept. Dans le monde de la matérialité, il ne peut y avoir d’opposés que si 2 étants sont liés par un rapport de force ou de proximité tel que l’existence de l’un a pour condition la disparition provisoire ou la suppression de l’autre. Ex : aucun rapport de force entre une paire de lunettes et un stylo à bille (sauf s’ils doivent occuper le même espace). Le non-être, l’inexistence du mouvement, ce n’est pas son inverse le repos mais l’absence de mouvement. Le négatif du bruit  c’est son absence cad le silence. Ainsi, l’inverse de la guerre c’est sa disparition, cad la paix.  Pour qu’il y ait rapport d’opposition, il faut initialement une unité commune à partir de laquelle l’opposition devient possible. L’inverse n’est pas toujours le négatif