Introduction
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***Depuis son origine Galiléenne (la nature parle le langage de la mathématique), un savoir acquiert le statut de science s’il se base principalement sur un appareillage formel qui présente toutes les qualités de l’objectivité et de l’opposabilité. Le critère de vérité pour une science est l’expérimentation à partir de laquelle s’extrait la formule mathématique générale afin de prévision et de reproduction du phénomène. Cette définition originelle condamnait la science physique à s’éloigner toujours plus de l’étude des propriétés des objets en s’en tenant à celles des quantités extraites, de leurs rapports et de leur mesure. Certains succés (le positron) ont laissé croire que des d’objets physiques nouveaux pouvaient s’extraire directement des équations, comme si la mathématique permettait seule de dévoiler toutes les lois de l’univers et que la cohérence formelle obtenue reflétait très exactement la cohérence du réel.
***Cependant, par cette formalisation, la physique a connu d’indéniables succès mais rencontre aujourd’hui ses limites par un usage quasi exclusif de ce langage formel au détriment d’un réexamen de ses lois et concepts fondateurs à partir desquels seulement il est possible de développer une mathématique.
***Les sciences physiques contemporaines sont donc victimes d’un double mouvement de fuite devant le réel et d’un basculement d’une partie essentielle de leur corpus vers l’abstraction: délaissement des propriétés de l’objet au profit de leur mesure, recherche de la cohérence des lois mathématiques au détriment de celle des lois physiques rationnelles. Cette « maladie » de la science a atteint son apogée avec la physique quantique mais également en cosmologie avec la théorie du big bang. Les physiciens ne comprennent pas certaines propriétés des phénomènes étudiés et se condamnent à toujours plus d’abstraction en construisant des théories et des objets physiques qui n’ont de cohérence que mathématique sans traduction possible dans » le monde réel ».
***En réaction, les nouveaux principes de physique se présentent comme une tentative rigoureuse pour repenser la base philosophique des principaux concepts de la science physique.
***Ils sont complémentaires des physiques classique relativiste et quantique dont ils ne contredisent pas les acquits expérimentaux ni l’architecture mathématique mais proposent leur insertion dans un cadre d’interprétation différent. Ils posent les fondements d’une nouvelle mécanique générale à partir de la définition a priori des conditions de possibilité du mouvement.
Ils décrivent les propriétés et le fonctionnement des objets physiques pour en construire une représentation cohérente de telle sorte que chaque phénomène obéisse à des lois générales qui sont celles par lesquelles l’Univers s’assure, peut être et devenir.
Ils s’étendent de la physique des particules à la cosmophysique.
Ces thèses s’articulent autour de trois grands axes:
-Le premier développe l’argumentation en physique générale et physique des particules puis en analyse toutes les conséquences en cosmophysique.
- Le second met en place les protocoles de la preuve en montrant comment certains faits et expériences actuels peuvent être intégrés dans la théorie.
- Le troisième procède à une critique de certaines thèses et théories dites standards . Il peut être intéressant pour un lecteur de débuter par la partie critique afin prendre connaissance des insuffisances relevées justifiant de nouvelles recherches.