5 Typologie et évolution des astres
1 – Astres gazeux et astres à croute solide
Le destin final de tous les astres avant leur annihilation (voir chapitre x) est de refroidir et de se densifier en présentant une croute solide. Mais avant cette étape d’astres noirs non lumineux, les étoiles encore actives se présentent sous deux états : gazeux ou solide.
Ces deux états vont être déterminés par la valeur de masse initiale laquelle va commander le rapport entre la pression de radiation et celle de gravitation.
Nous supposerons l’existence de deux types d’astres dont la genèse est identique, possédant TOUTES un noyau composé d’éléments lourds en proportion variable selon la masse dont l’un (astre croute solide) va refroidir dans un état de forte densité, et l’autre (astre gazeux) a une couronne gazeuse qui va progressivement se refroidir et également se densifier puis disparaître.
Pour certaines étoiles massives, un déséquilibre peut se produire en faveur de la pression de radiation qui conduise à une perte totale de leur couronne gazeuse. Elles se présentent avec un cœur très dense et chaud et une croute solide (voir p.3 naines blanches). Certaines plus fréquemment conservent cette couronne gazeuses (Soleil, Jupiter), mais d’autres (planètes telluriques) ne l’ont pas gardé ou a été absorbée en se refroidissant et en se densifiant (astres éteints)
On peut considérer que les astres telluriques n’ont jamais pu retenir l’hélium et l’hydrogène produits car la pression de radiation n’a pu être compensée par celle de gravitation. L’étoile planétaire a seulement suivi la première étape de synthétisation en couches des éléments sans avoir pu garder sa couronne gazeuse. A l’inverse si les planètes gazeuses comportent une forte proportion d’hélium et d’hydrogène, c’est bien parce que leur gravitation supérieure a retenu ces gaz.
Le fait qu’il existe des planètes gazeuses de faible masse comme Jupiter et des astres telluriques de une, voire deux masses solaires laisse penser que la valeur de la masse -jusqu’à certaines limites inférieure et supérieure – n’est pas déterminant pour le destin de l’astre. C’est de fait le rapport qui s’établit entre pression de radiation et de gravitation qui va être capital : si initialement la pression de radiation est trop forte relativement à la masse du cœur photonique, l’étoile ne pourra retenir une couronne gazeuse. Cela va dépendre d’un léger déséquilibre initial qui agira de façon cumulative. La présence d’un compagnon plus massif pourra également jouer.
Au stade de la maturité qui est celui de la fin de la croissance en masse des étoiles, nous rencontrons deux types d’étoiles très chaudes dont l’une comprend une abondance d’hydrogène et d’hélium et l’autre pas ou peu.
Cette catégorisation est parfaitement applicable au système solaire puisque nous rencontrons des planètes à dominante gazeuses et des astres telluriques. Nous verrons que la théorie standard des planétésimaux explique la constitution des planètes gazeuses par une captation d’hydrogène postérieure à la constitution du noyau, ce qui est assez improbable. Le Soleil en refroidissant devrait avoir l’apparence d’une planète gazeuse comme Jupiter mais de forte masse. Au stade ultime du refroidissement, tous les astres finissent par connaître des densités de plus en plus élevées et terminent leur existence comme astres telluriques glacés et inertes.
2 – Nébuleuses planétaires et naines blanches
La phase dite de nébuleuse planétaire ne peut être envisagée comme une étape finale de l’évolution stellaire. Il se trouve une contradiction entre la catégorie spectrale O qui constitue la zone des températures maximale d’une étoile et sa classification dans le stade final qui suppose au contraire des températures déclinantes, très nettement moins plus basse (type M, N ).
Dans la nouvelle théorie proposée, l’évolution des étoiles suit un processus linéaire et unidirectionnel : les étoiles jeunes atteignent une température maximale de surface qui ne cessera de décliner régulièrement avec un long pallier de stabilisation correspondant au démarrage, pour certaines, des réactions de fusion seconde de l’hélium.
Dès lors, une nébuleuse planétaire manifesterait plutôt l’état d’un astre très jeune qui ne parvient pas à maintenir une enveloppe gazeuse et se situe dans le schéma évolutif à la phase de prématurité des astres.
Un astre quelconque démarre très chaud, atteint une température maximale à partir de laquelle il ne cessera de refroidir et ne descendra qu’une seule fois le diagramme HR, de la gauche vers la droite. En conséquence, nous devons établir un continuum entre une nébuleuse diffuse émanée d’étoiles jeunes éjectant en abondance du gaz et une nébuleuse planétaire. La couronne de gaz qui s’éloigne de l’étoile est celui-là même produit par la nébuleuse diffuse : une nébuleuse planétaire serait la continuation de cette nébuleuse.
Dans cette hypothèse, la naine blanche très chaude au centre de la nébuleuse ne saurait appartenir à la catégorie d’étoile finissante, mais à celle d’étoile jeune ou mature, de type tellurique qui n’a pu conserver son enveloppe, malgré l’importance de sa masse, du fait de la domination de la pression de radiation.
On explique l’absence de couronne gazeuse de ces astres pourtant relativement massifs par la cessation brutale de la production d’hydrogène dans une phase très chaude et jeune de l’étoile : une naine blanche est donc toujours au centre d’une nébuleuse planétaire qui correspond à la période antérieure de production intense d’hydrogène éjecté à grande vitesse et non retenue par la masse de l’étoile.
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Consécutivement, une naine blanche ne constituerait pas le stade final de l’évolution stellaire mais représenterait l’autre mode de développement d’un astre jeune.
L’existence et les hautes densités des naines blanches seraient de nature à confirmer les postulats de la cosmologie nouvelle selon lesquelles le stade premier de développement d’un astre est celui de la fabrication de la totalité des éléments lourds par l’étoile. Leur surface est constituée d’hélium et comporte même une forte proportion de métaux sans présence d’hydrogène. Les naines blanches sont très denses puisque comprenant essentiellement les matériaux lourds disposés en « strates classiques » qui constituent le cœur des étoiles. La valeur élevée de la masse de ces matériaux est la seule cause de cette densité puisque les gaz légers ont été éjectés. Par ailleurs, on observe une gamme décroissante des températures des naines blanches ce qui signifie qu’elles sont à des stades différents de leur refroidissement et qu’on peut rencontrer ces astres en tous lieux de la galaxie et selon tous les âges, à l’identique des étoiles gazeuses. Ce parcours parallèle sur le diagramme HR de ces astres telluriques démontre bien que nous avons affaire à un type d’étoile spécifique. Enfin on rencontre un peu moins de 5% de naines blanches à différentes températures alors même qu’il est prévu par la théorie standard que plus de 98% des étoiles doivent terminer leur vie comme naine blanche ou noire. Si nous prenons l’exemple de Sirius A et de son compagnon une naine blanche, s’agissant d’étoiles binaires, nous pouvons très logiquement supposer que ces deux étoiles sont nées en même temps. Les masses respectives sont de 2.1 et 0.98 Ms, leur spectre et température sont relativement proches (25.000K pour Sirius B). Sirius A se trouve dans le 1/3 supérieur du diagramme HG alors que, selon la théorie actuelle, la naine blanche Sirius B l’a déjà entièrement parcouru et se trouve en train de le redescendre. Dans la nouvelle théorie, cette situation est tout à fait compréhensible si on admet que ces binaires connaissent des temps d’évolution identiques mais selon deux modes différents : astres gazeux et telluriques. La présence d’un compagnon gazeux de masse supérieure pourrait laisser penser qu’une fraction de la couronne de Sirius B a été attirée par Sirius A. Une autre hypothèse serait de dire que Sirius B n’est pas passé encore au stade de production d’hydrogène. 3 – Caractéristiques des naines blanchesNous reprenons à notre compte la description qu’en donne l’astrophysique standard et qui correspond à un astre très jeune de type tellurique à croute solide. Cet objet a une taille très petite comparativement à une étoile, et conserve longtemps une température de surface élevée. Une naine blanche possède une masse inférieure quoique comparable à celle du Soleil pour un volume similaire à celui de la Terre. Sa densité est ainsi de l’ordre d’une tonne par centimètre cube, plusieurs dizaines de milliers de fois plus élevée que celle des matériaux observés sur Terre. Sa température de surface, qui peut dépasser au départ 100 000 kelvins. Du fait de sa faible surface malgré sa température élevée, la luminosité d’une naine blanche reste limitée à une valeur de l’ordre d’un millième de luminosité solaire, et décroît au cours du temps. On a dénombré huit naines blanches dans les cent systèmes stellaires les plus proches du système solaire, mais étant donné la rareté des étoiles de grande masse, elles représentent le destin de 96 % des étoiles de notre galaxie. Les naines blanches sont habituellement composées de carbone et d’oxygène. Quand l’étoile parente est suffisamment massive (probablement entre 8 et 10 masses solaires), il est possible qu’elle donne naissance à une naine blanche sans carbone, mais comprenant du néon et du magnésium en plus de l’oxygène. Il est également possible qu’une naine blanche soit principalement composée d’hélium, si son étoile parente a été sujette à un transfert de matière dans un système binaire. Dans chacun de ces cas, la naine blanche correspond au cœur mis à nu de l’étoile parente, alors que les couches externes de celle-ci ont été expulsées et ont formé une nébuleuse planétaire. La structure interne d’une naine blanche est déterminée par l’équilibre entre la gravité et les forces de pression, ici produite par un phénomène de mécanique quantique appelé pression de dégénérescence. Les calculs indiquent que cet équilibre ne peut subsister pour des astres de plus de 1,4 masse solaire. Il s’agit donc de la masse maximale que peut posséder une naine blanche lors de sa formation ou de son évolution. C’est cette masse maximale qui fixe la masse maximale initiale de 8 masses solaires que peut avoir une étoile pour que celle-ci évolue en naine blanche, la différence entre ces deux valeurs correspondant aux pertes de masse subies par l’étoile lors de son évolution. Une naine blanche isolée est un objet d’une très grande stabilité, qui va simplement se refroidir au cours du temps pour, à très long terme, devenir une naine noire. Si par contre une naine blanche possède un compagnon stellaire, elle pourra éventuellement interagir avec ce compagnon, formant ainsi une variable cataclysmique. Ces interactions tendent à faire augmenter la masse de la naine blanche par accrétion. Dans l’éventualité où celle-ci atteint la masse critique de 1,4 (par accrétion voire par collision avec une autre naine blanche), elle achèvera sa vie de façon paroxystique en une gigantesque explosion thermonucléaire appelée supernova de type Ia. 3 – Nous devrions rencontrer cinq types principaux d’astres :1 – Etoiles naissantes : pulsars et magnétars à rotation rapide, grande densité et forte émission de matière. 2 – Les étoiles massives gazeuses à forte émission engendrant une nébuleuse. 3 – Les étoiles telluriques (naines blanches) qui ont perdu leur enveloppe de gaz et atteignent le stade tellurique avec un cœur extrêmement dense qui se refroidi très lentement. 4 – Les étoiles gazeuses de masse moyennes (Soleil, naines brunes, planètes Joviennes) qui conservent leur atmosphère de gaz du fait de leur gravité, tout en refroidissant. Le cœur est celui d’une planète tellurique mais leur surface est constituée de gaz froid, d’hydrogène et d’hélium liquide, de méthane, de gaz carbonique etc… 5 – Les étoiles de très faible masse (planètes) comme la Terre dont l’hydrogène n’a pu être retenu du fait de leur moindre gravité, qui constituent à proprement parler les planètes telluriques de densité moyenne 4 – Un astre depuis sa naissance parcourt les 10 étapes suivantes1 – Naissance : ébranlement de la substance de l’espace, flash très violent sursaut gamma initial puis extinction, ensuite puissant champ magnétique, sursauts d’activités, gerbes éclairantes puis diminution de la luminosité – dû au recouvrement de l’étoile – et alternance des phases lumineuses et de recouvrement. 2 – Apparition d’un pulsar, rotation très rapide qui ne cessera ensuite de ralentir. Le développement se fait par accroissement constant de la masse. 3 – Etoile blanche très dense de petit rayon avec abondance de l’hélium dans la phase initiale la plus chaude. Elle n’aura pas d’atmosphère et pas de mouvement de convection à partir de sa surface. Certaines ne pourront garder leurs couches périphériques pour laisser voir son cœur extrêmement chaud. Elles correspondent de fait aux naines blanches. 4 – Recouvrement par l’hydrogène et l’hélium produit en abondance : constitution d’un disque circumstellaire puis l’étoile continue à se couvrir et se perçoit par l’émission en infrarouge au travers des nuages de gaz (cocons chauffés par la protoétoile) puis éjection de matière par les pôles. 5 – Ralentissement de l’éjection de matière : l’étoile se découvre, Nébuleuse diffuse puis planétaire : les réactions de fusion première de l’hélium se ralentissent l’étoile apparaît entourée d’un halo sphérique de gaz qui tend à s’éloigner. 6 – Maturité 7 – Etoiles pulsantes moyenne période. Peu d’éjection de matière, l’étoile se refroidit progressivement et elle est animée de pulsations de moins en moins violentes. 8 – Phase refroidie 9 – Stade tellurique froid et gazeux froid (à l’identique des deux catégories de planètes du système solaire pour tous les types d’astres) . Refroidissement constant et densité croissante, étoile morte (matière noire pour tous les types d’astres), regroupement au centre de la galaxie, chocs et explosions d’étoiles. 10 – Quasar, avec un noyau galactique actif. Leur source d’énergie provient du disque d’accrétion entourant le trou noir .Annihilation et retour de la matière à la substance de l’espace (tous les types d’astres). Cette classification évolutive repose sur le constat d’un développement progressif de toutes les étoiles quel que soit leur masse : la divergence s’opère à partir des phases 6/7 et met en jeu le démarrage des réactions de fusion seconde de l’hélium. Dans les premiers stades, la densité est forte, l’étoile se recouvre d’hélium puis d’hydrogène et la densité décroît. L’hydrogène est produit en abondance dans la phase de croissance terminale : à mesure que l’étoile augmente la masse du cœur et la quantité des éléments les plus lourds, la distance au centre de l’étoile grandit et la production d’hélium ralentie sous l’effet de l’étouffement progressif du cœur. L’étoile va donc éjecter une masse abondante d’hydrogène par ses pôles tout en retenant également dans son atmosphère une proportion importante. Elle sera donc entourée d’épais nuages de gaz. Quand cesse la production de particules, quand le cœur photonique arrête sa rotation et qu’il n’est plus constitué que d’un plasma de particules, commence le stade de fusion seconde de l’hydrogène en hélium qui constitue son entrée dans la période longue de la séquence principale. L’éjection de gaz diminue et l’astre commence à pulser car soumis désormais aux variations d’équilibre entre pression de radiation et de gravitation. Mais si la pression de gravitation est insuffisante pour le démarrage de la fusion seconde de l’hélium, l’étoile deviendra une naine brune conservant son enveloppe d’hydrogène et d’hélium. L’astre se dilate de façon irréversible et devient une géante rouge ce qui a pour effet à terme de faire cesser les réactions de fusion seconde par baisse de la pression de gravitation. Pour certaines étoiles (naines blanches) l’enveloppe de l’étoile se détachera (nébuleuse planétaire) poursuivant en cela le mouvement de dilatation des gaz. Naines brunes et blanches vont entamer un long processus de refroidissement devant aboutir au stade tellurique, de matière noire puis d’étoile de plus en plus denses et la matière fera retour à la substance de l’espace. 4 – La constitution du disque d’accrétionDans l’astrophysique actuelle, le disque d’accrétion apparaît très tôt en période d’effondrement et a pour fonction d’alimenter (en s’effondrant) l’étoile naissante pour justifier l’éjection par les pôles et de ralentir sa vitesse de rotation. Il est visible tardivement dans les étoiles T Tauri classiques (CTTS) et disparaît pour les WTTS. Il paraît très difficile de comprendre comment peuvent exister trois zones de densité fort différente : 1) la masse des nuages de densité croissante vers le centre qui est censé compresser le cœur uniformément. 2) le disque circumstellaire ayant une double action : centrifuge pour contribuer à l’éjection des gaz et centripète puisque la rotation rapide tend à évacuer la matière vers l’extérieure. 3) les jets qui s’opposent directement à la pression de gravitation et sont en émission. -Ce qui ne peut se comprendre dans la théorie standard, c’est que la phase de l’effondrement n’étant pas encore achevée, les réactions de fusion inexistantes et déjà l’étoile évacue de la matière ionisée à plus de 10.000 degrés en détruisant le cocon dans lequel elle est née ! Dans les Nouveaux Principes, les phénomènes sont expliqués simplement : le cœur photonique en rotation rapide produit sa matière par sa circonférence. Avant même que l’étoile acquiert sa forme relativement sphérique, l’étoile se constitue à la manière d’un tore et les gaz sont envoyés vers ses pôles en tournoyant. Puis l’étoile achève sa production de matière en émettant vers les pôles, tout en conservant un disque d’accrétion qui finit par disparaître. Le gaz est émis en premier à partir de la circonférence de l’astre et le disque se constitue. Ce disque précède le recouvrement de l’étoile et alimente les jets bipolaires. Ce disque est simplement évacué par l’étoile et n’a aucune action notable sur le ralentissement de la rotation de l’étoile (ce ralentissement est dû à la diminution de la production de matière).
Onde de choc →Cœur photonique →pulsar→ protoétoile
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