4 – Fonctionnement des étoiles
1 – Théorie générale
Toute étoile naissante est soumise à un cycle : croissance, état adulte, progressive dégénérescence et disparition.
Une étoile ne née pas obligatoirement dans une zone où existent d’importantes formations de nuages interstellaires. Mais inversement, dans un espace où existe un grand nombre d’étoiles jeunes, il se trouve nécessairement d’abondantes quantités de matière interstellaire éjectées par ces étoiles.
Toutes les associations d’étoiles jeunes sont enveloppées d’un nuage gazeux qui proviendrait soit de la matière stellaire primordiale, soit de l’éjection par des astres instables. Le réchauffement de cette matière interstellaire étant le fait des astres eux-mêmes, on ne saurait conclure que cette température précédait nécessairement la naissance de l’astre comme ayant permis l’allumage de celui-ci. De même on ne saurait encore moins affirmer que ces nuages sont des excédents non utilisés par l’étoile pour se constituer. Un même fait d’observation peut recevoir plusieurs interprétations.
Il ne saurait y avoir de naissance d’étoiles immédiatement massives, mais augmentation progressive de masse en proportion de la taille du cœur nucléaire. D’autre part, le rapport T/M sera d’autant plus élevé que l’étoile est jeune. Le refroidissement s’effectuant par étouffement du cœur, la température extrême de naissance (pulsar) ne cessera de décroître, de même que la densité à mesure que l’étoile augmente sa masse et vieillie.
On observe peu ou pas de super géantes dans les zones comportant une importante proportion d’étoiles jeunes. Dans les amas galactiques qui regroupent des étoiles jeunes, on ne rencontre pas de super géantes M mais principalement des astres chauds « O». La grande majorité des étoiles qui se forment actuellement ont une masse relativement faible. Les géantes sont absentes en général des amas ouverts où se trouve concentrée une population d’étoiles jeunes, et certains amas sont si jeunes qu’aucune étoile n’a atteint le stade de super géante. Dans la théorie standard de l’effondrement gravitationnel, ce constat est étonnant puisque par définition une étoile devrait être d’autant plus massive qu’elle est jeune, la perte de masse étant fonction de son avancée en âge, les super géantes devraient l’être dès l’origine.
C’est consécutivement le principe même du développement (augmentation de masse) qui va être principe de régulation puis de freinage et enfin de cessation d’activité. Ces modalités sont identiques dans leur essence à celles du vivant puisque le développement cesse dès que la taille limite a été atteinte, cette taille étant donnée initialement dans le capital génétique. Dans l’astrophysique nouvelle, cette taille limite va être fixée par la valeur de l’embryon stellaire qui sera progressivement étouffé par sa propre production.
Il existe deux phases essentielles : l’étoile démarre dans un état de grande densité qui diminue à mesure de la production des gaz pour atteindre un stade à partir duquel le refroidissement engendre une contraction et une densification croissante ( pour les étoiles dites gazeuses voir plus bas)
La pression de gravitation aura pour fonction constante et unidirectionnelle de ralentir la production de matière dans le cœur photonique mais peut enclencher plus tardivement les réactions secondes de fusion de l’hélium rendue possibles par la haute température au centre de l’étoile.
La croissance d’une étoile s’effectue par autoproduction de ses éléments qui recouvrent progressivement l’embryon stellaire en augmentant sa masse. Puisque les particules sont produites par paires à l’origine, il s’ensuit que l’hélium sera dominant dans le temps second temps de la vie de l’étoile. L’hydrogène ne recouvrira que postérieurement l’astre à mesure que les réactions de fusion seront rendues plus difficiles par l’augmentation de la masse. Consécutivement, une étoile jeune connaîtra une densité élevée qui ira décroissante en proportion de sa production d’hydrogène
2- Rôle de la pression de gravitation
L’une des deux fonctions de la pression de gravitation est de ralentir puis d’éteindre complètement le mécanisme de production de matière. C’est la procédure la plus simple, toujours constante qui tend à réaliser le même effet unidirectionnel et fonctionne pour les étoiles quelle que soit leur masse. En son absence la croissance de la masse serait illimitée. Les astres peuvent ainsi avoir des masses de valeur extrêmement variable. C’est consécutivement le principe du développement (augmentation de masse) qui va être principe de régulation puis de freinage et enfin de cessation d’activité.
Une émission abondante d’hydrogène délimite le stade adulte de l’étoile qui est celui du début de son refroidissement. Il existe un seuil à partir duquel la production d’atomes nouveaux d’hydrogène se ralentira en proportion de l’augmentation de la pression de gravitation.
Le démarrage des réactions de fusion de l’hydrogène constitue le deuxième stade de la vie stellaire s’initiant à l’approche de sa masse finale. La pression de gravitation qui atteint son maximum aura dés lors un double effet contradictoire : ralentir la production de matière nouvelle et enclencher les réactions de fusion en disposant de l’hydrogène non transformé initialement en hélium. Les réactions de fusion de l’hélium décrites par l’astrophysique classique interviennent secondairement pour maintenir une température élevée lorsque l’étoile aura cessée la fabrication de sa matière constitutive.
Une étoile gazeuse démarre ses réactions de fusion seconde de l’hélium lorsque sa masse d’hydrogène a atteint un seuil de recouvrement critique. Ces réactions de fusion seconde tendent à compenser la baisse de la nucléosynthèse. Mais ces réactions secondes tendent elles-mêmes à se ralentir non par » manque de carburant » (l’étoile dispose de près de 80% d’hydrogène) mais par le double effet de refroidissement du cœur et de la baisse de la pression de gravitation. De fait, une faible masse est consommée (7%-12%) ce qui diminue lentement la masse d’hydrogène transformée en hélium, engendrant une baisse la pression de gravitation et un ralentissement des réactions de fusion seconde jusqu’à leur cessation.
Les réactions de fusion de l’hélium, présentées par l’astrophysique standard comme la modalité principale de fonctionnement initial du cœur de l’étoile sont extrêmement problématiques. La fusion proton-proton exige de très hautes températures que seules des étoiles massives peuvent réunir. D’où une typologie complexe du fonctionnement des étoiles selon leur masse. Mais il n’y a pas de réponse à la question fondamentale : pourquoi ne trouve-t-on que des protons à l’issu du big bang ? Cette carence oblige l’astrophysique à supposer la fusion p-p qui semble délicate et n’a jamais été réalisée en laboratoire (seule la fusion Deutérium-tritium est envisagée). 3 – Masse et destin des étoiles Si un astre né dans un même temps qu’un autre, d’une même origine, selon le même processus générateur se trouve avoir atteint un stade de développement différent par rapport à d’autres appartenant au même système, c’est qu’un principe commande cette évolution différenciée. C’est en première approximation la valeur de la masse qui commande la vitesse d’évolution du stade d’étoile chaude à celui d’astre ayant étouffé son cœur nucléaire. Une étoile atteint d’autant plus rapidement le stade adulte de refroidissement que sa masse terminale (déterminée par la taille de son embryon stellaire) est plus élevée. Inversement, une étoile refroidit d’autant plus rapidement que sa masse est moindre en passant successivement par les étapes d’étoile rouge, de naine blanche ou brune, d’astre gazeux, ou de corps tellurique. La nouvelle théorie inverse la perspective : une étoile massive ne consomme pas plus vite son hydrogène mais elle atteint plus vite sa masse définitive puisque sa production est plus abondante. A contrario, elle sera plus longue à refroidir. Ceci est parfaitement vérifiable dans le système solaire puisque la théorie prévoit une naissance simultanée de tous les astres. Le Soleil est donc plus long à refroidir que la Terre de masse moindre.
Ce diagramme de Hertzprung-Russel décrit l’évolution des étoiles. Nous pouvons l’interpréter différemment : les étoiles ne démarrent pas à partir d’un nuage froid mais tout en haut, à une température extrême qui est celle du pulsar. En conclusion : tout astre ayant l’apparence d’un corps planétaire, qui ne résulte pas d’une fragmentation d’un autre astre, tout satellite présentant certains caractères des planètes (une activité volcanique actuelle ou passée), a fonctionné à l’origine comme une petite étoile, s’étant développés selon le même processus qu’une étoile très massive voire super massive. Ainsi, les étoiles à l’origine des planètes telluriques, les satellites de celles-ci, croissent en produisant et synthétisant en propre la totalité de leurs éléments, suivant la procédure régulière qui partant de l’hélium aboutit à la chaîne carbonée, au fer et autres éléments plus denses. |
La vie d’une étoile dans le schéma standard est extrêmement complexe avec alternance des phases froides et de réchauffement, d’augmentation et de baisse de masse.
L’étoile démarre en bas par une condensation du nuage interstellaire puis se réchauffe et se met à évacuer de la masse sous l’effet de la pression de radiation. Elle se dégage de sa gangue de nuage et apparaît comme étoile chaude qui va lentement refroidir en augmentant (!) de volume pour atteindre le stade de géante rouge. La température du cœur de celle-ci va de nouveau augmenter et l’étoile se séparer de sa couronne pour aboutir au stade de naine blanche très chaude. Il est prévu de surcroît une phase explosive pour les astres super massifs et un mode de constitution original pour les planètes.
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On s’aperçoit que le cycle des étoiles des Nouveaux Principes est beaucoup plus simple et cohérent car l’étoile ne cesse de se développer (stades 1, 2, 3,4) pour atteindre son maximum qui est celui de géante rouge (stade 5) à partir duquel elle ne cessera de refroidir et de se condenser.
Sept principes de fonctionnement des astres
1- Toutes les étoiles, quel que soit leur masse, ont une naissance et un mode de développement identique.
2- Toutes les étoiles démarrent à de très hautes températures qui leur permettent de synthétiser en premier leurs éléments les plus lourds, puis les plus légers à la fin du cycle de production.
3- Toutes les étoiles augmentent progressivement leur masse au cours de leur croissance par autoproduction des éléments en couches successives et perdent leur forte densité initiale à mesure que la masse augmente. Leur cœur aura donc une très forte densité.
4- Lorsqu’elles s’approchent du stade de la maturité, les étoiles produisent en abondance de l’hydrogène dont une fraction s’échappe sous forme de vent stellaire jusqu’à cessation totale de la production. La perte de masse est d’autant plus importante que l’étoile est massive.
5- La couronne de gaz retenue va dépendre d’un rapport entre la puissance des jets de matière émis à un moment et la masse de l’étoile apte à retenir ou non une couronne gazeuse, mais également de son environnement. Nous aurons fondamentalement deux types d’étoile :
- Celles ayant conservé leur couronne gazeuse et qui se contractent en refroidissant
- Celles ayant évacué leur couronne gazeuse et qui ne conservent que leur cœur chaud allant en se refroidissant
6- Toutes les étoiles à couronne gazeuse se contractent et éjectent de moins en moins de masse en refroidissant.
7- Les explosions d’étoiles sont accidentelles (choc, absorption d’un compagnon) et ne constituent pas leur mode naturel de développement.
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_____________________THEORIE ET OBSERVATIONS ***** 1 – Compte rendu d’observations : l’effondrement problématique d’un nuage interstellaire.Les astronomes du télescope spatial en X, le XMM-Newton ont découvert dans une nurserie d’étoiles située à 500 années-lumière de nous (dans R Corona Australis), le début du commencement de la naissance: les nuages de gaz qui s’écroulent sur eux-mêmes. Le nuage de gaz est chauffé par des procédés électromagnétiques et cela favorise sa condensation, cet échauffement provoque des fortes émissions de rayons X qui peuvent être détectées par XMM. Ceci prouve que la gravité n’est pas la seule force qui provoque l’effondrement des nuages de gaz, c’est nouveau!! Ce nuage ne peut pas être encore appelé étoile, c’est un embryon, un fœtus, une proto-étoile de classe 0.Une telle proto étoile en est au tout début de sa conception : 10 à 100.000 ans seulement. C’est la première fois que l’on voit une protoétoile à un stade si jeune. Normalement un tel nuage stellaire devrait être très froid (-240°C), ce n’est pas le cas de celui –ci, il semble que la rotation du noyau de cette proto étoile favorise l’accrétion de matière et engendre des forces magnétiques qui réchauffent fortement celui-ci. Cet échauffement (plusieurs millions de degrés) est détecté par l’émission de ces rayons X. Tout ceci favorise la thèse que les champs magnétiques participent très fortement à la maturation des procédés de l’évolution des étoiles. Commentaires :Ici nous avons un nuage très chaud (des millions de degrés!) alors que la théorie standard le prévoit froid (-240°). L’écart entre la théorie et la réalité est énorme. Comme l’astrophysique actuelle ne possède pas d’autres modèles que celui de l’effondrement, on va adjoindre une explication complémentaire: les effets des forces magnétiques. Celles-ci auraient pour origine l’échauffement des gaz, lequel serait provoqué par l’accélération de la rotation. Or dans un nuage froid, quand débute la compression, cette rotation est par définition très faible et va en accélérant. Consécutivement, on ne peut pas dire qu’une étoile est au stade pré-embryonnaire et qu’elle tourne vite en engendrant un champ magnétique important qui serait cause du réchauffement des gaz lequel sont encore cause de ce champ magnétique! Ce raisonnement circulaire explique la cause par l’effet et réciproquement. Par ailleurs, un nuage très chaud est en émission dominante et non en train de s’effondrer sur lui-même. Les explications de la nouvelle théorie sont beaucoup plus simples et interprètent plus précisément les phénomènes observés: un embryon stellaire est initialement très chaud et se développe par autoproduction et émission de sa matière constitutive et non par effondrement d’un nuage froid. 2 – Compte rendu d’observations : faible masse initiale pour les protoétoilesDe façon assez surprenante, l’émission millimétrique mesurée en provenance des sources IR de classe I s’est avérée relativement faible, indiquant des masses circumstellaires de l’ordre de 0.1 à 0.3 masse solaire au plus. Ces masses sont plus petites que la masse d’une étoile T-Tauri typique (de 0.3 à 2 masse solaire). Les protoétoiles IR ont donc déjà accumulé en leur centre la plus grande fraction de leur masse finale et ne sont plus associées qu’à des résidus d’enveloppe. La protoétoile IRAM 04191, découverte il y a quelques années en cartographiant l’émission continuum à 1.3 mm est jeune car on observe qu’elle ne renferme encore en son centre qu’une partie infime (moins de 10%) de sa masse stellaire finale ( 0.5 à 1 Ms). On estime à moins de ~30000 ans le temps écoulé depuis la formation Contrairement aux sources IR de classe I, les objets de classe 0, ou protoétoiles submillimétriques, n’ont encore accrété qu’une partie infime (moins de 0.1 M<3) de la masse qu’elles auront sur la séquence principale. Les protoétoiles de classe 0, dont une vingtaine seulement ont pu être identifiées à l’heure actuelle, correspondent à l’étape proto-stellaire la plus précoce observée à ce jour. Commentaires :Selon la nouvelle théorie, le cœur se forme et grossit en produisant sa matière. Les objets de classe O (les plus jeunes) doivent donc avoir un cœur de faible masse qui enfle à mesure que l’étoile se développe et atteint le stade des T Tauri. C’est ce que l’observation ci-dessus montre. 3 – Compte rendu d’observations : Naissance des étoiles associée à des jets de matièreLorsque les jeunes étoiles évoluent, elles produisent de spectaculaires jets à haute vitesse et des écoulements se composant de gaz moléculaire et atomique s’écoulant loin de l’étoile. On ne comprend pas complètement quels mécanismes lancent ces jets. En s’effondrant sur eux-mêmes, les cocons de gaz qui servent à former les étoiles s’aplatissent. Jusque-là, les astronomes supposaient que c’était bien ainsi que les choses se passaient dans les berceaux stellaires que sont les nébuleuses. Ils viennent d’en obtenir une confirmation grâce à une image du télescope spatial Spitzer. Sensible aux rayons infrarouges, l’instrument est capable de « voir » à travers les épais nuages de poussière interstellaire. C’est ainsi que deux astronomes de l’Université de l’Illinois ont découvert les jets de matière expulsés par une étoile en train de naître et, perpendiculairement à ces jets, la marque sombre d’un nuage gazeux aplati. Selon eux, ce nuage est dans le même plan que le disque de poussières qui entoure la jeune étoile. Il s’agirait donc du vestige aplati du cocon d’où l’astre est issu. Commentaires:Lorsque l’astre est en rotation très rapide, les pôles s’aplatissent et l’étoile jeune a une forme de patate allongée à l’équateur. Il est donc tout à fait conforme à cette phénoménologie que les jets issus du cœur en fusion s’échappent par les extrémités les moins denses. Le disque de poussière entourant l’équateur n’est pas, dans la nouvelle théorie, le vestige aplati du cocon de gaz s’étant effondré: une même observation peut faire l’objet d’interprétations différentes selon la théorie de référence. A l’origine, le cœur photonique en rotation produit de la matière principalement à l’équateur, ce qui explique l’abondance de matière à cet endroit. 4- Compte rendu d’observations : protoétoiles et théorie alternativeUn jeune étoile, dans la première phase de sa vie, est en éruption après avoir englouti gaz et poussières, et semble émettre le plus jeune jet d’émission jamais enregistré. L’éruption a été observée en 2014, quand l’astronome Emily Safron, a remarqué un objet qui s’éclaircissait considérablement au fil du temps. Le constat n’est pas seulement la première éruption jamais enregistrée, mais met également en lumière comment les étoiles deviennent si rapidement massives. Les étoiles naissent dans les nuages de poussière et de gaz dispersés dans la plupart des galaxies. La turbulence dans les nuages donne lieu à des nœuds qui commencent à s’effondrer sous leur propre poids. Le nœud devient vite une protoétoile, et continue de croître de plus en plus dense et chaud. Finalement, la protoétoile centrale est entourée d’un disque de poussière à peu près égale à elle en masse. Les astronomes appellent cela une protoétoile «Classe 0». Mais en 2006, une classe 0 protoétoile dans la constellation d’Orion, surnommé HOUBLON 383, a agi hors norme et s’est éclaircie considérablement. En plus de deux ans, elle est devenue 35 fois plus brillante. En outre, les données les plus récentes disponibles, à partir de 2012, montrent que l’éruption qui ne faiblit pas. « Houblon 383 est le premier déchaînement éruptif que nous ayons jamais vu à partir d’un objet de classe 0, et cela semble être la plus jeune éruption protostellaire jamais enregistré. »
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